Les devinettes du Niphargus déchaîné page 1 / 2 |
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1 QUI A ÉCRIT ? « Ma bonne humeur prenait volontiers une tournure
mythologique. Vous donnez votre langue au chat ? |
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2 QUESTION :
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3 QUI
A ÉCRIT ? « - Toute cette flotte est le reliquat des
orages d'hier, dit-il, satisfait de ce tour d'horizon. - Faut user des cordes, décida Fred Perrier après
avoir lancé une pierre ou fond du trou pour en jauger le fond. Vous donnez votre langue au chat ? |
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4 QUI A ÉCRIT ? (...)
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5 QUI A ÉCRIT ?
« Viens en mon aven, Soäcra,
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6
« Il explora d'abord les nombreuses et profondes grottes qui bordaient le fond de l'aven, []. La végétation se faisait de plus en plus rare au fur et à mesure qu'il s'enfonçait dans les galeries rocheuses. Les infiltrations d'eau avaient sculpté de véritables dentelles minérales sur les voûtes et les parois. Les silhouettes étranglées des stalactites qui s'évasaient en touchant le sol émergeaient de la pénombre comme une armée de spectres figés. Le silence s'épaississait et une fraîcheur piquante supplantait la moiteur de l'aven. »
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7 QUI
A ÉCRIT ? « Il s'accroupit, orienta le faisceau de la lampe en se fiant à ce courant d'air. L'entrée de la grotte était juste devant lui... Le gouffre qui hantait ses rêves depuis trois ans, un abîme qu'il pensait conçu par la terreur, qu'il avait considéré comme l'uvre de ses fantasmes, comme une hantise. Il était là. Un vrai trou, et non l'image de l'enfer... De sa main droite, il chercha une prise sur la paroi, la trouva et s'assit. Il ne lui restait plus qu'à progresser sur les fesses pour entrer dans ce boyau obscur, assez large pour laisser passer deux hommes à la fois. Les pieds d'abord, puis mes jambes, les cuisses... il parvint à s'y introduire jusqu'aux hanches et lâcha sa prise de main pour se laisser glisser dans le boyau. Cinq mètres plus bas, il se retrouva dans une galerie horizontale, très basse de plafond. Il parcourut une vingtaine de mètres. La galerie faisait un coude, presque à angle droit. Maxime ralentit et colla son dos à la paroi. Au-delà, il y avait en contrebas une salle, un puits, avec en son centre un autel rongé par les eaux d'infiltration. »
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QUI A OSÉ ÉCRIRE DE NOS ILLUSTRES MAÎTRES ?
« D'ailleurs on pourrait conseiller un peu de modestie à nos explorateurs de gouffres. Pour faire uvre scientifique, il ne suffit pas de mettre en action un arsenal d'outils perfectionnés (...) Or les récents écrits des spéologues (sic), en France, laissent croire que leurs auteurs ignorent que d'autres ont souvent passé avant eux (...) Les découvreurs d'abîmes trouveraient pourtant parfois -dans Biospeologica- la description de ce qu'ils croient voir les premiers. Si N. CASTERET avait pris le peine de parcourir les énumérations des grottes visitées, il aurait pu constater (Biospeologica XVI, p 101) par exemple que la rivière souterraine de Labouiche, dont il décrit le cours étrange et splendide, a été en réalité découverte, le 20 septembre 1908, par FAUVREAU et JEANNEL, qui invitèrent ensuite MARTEL à l'explorer de nouveau avec eux, le 2 novembre suivant. Cela aurait sans doute évité à N. CASTERET, de commencer son beau livre (Mes cavernes) par trois lignes qui n'énoncent qu'une contre-vérité. »
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QUI A ÉCRIT ? (...) « Un damné descendant sans lampe (...) Vos souvenirs poétiques vous font défaut
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De quel ouvrage est issue cette définition du mot « aven » ?
« Aven : orifice naturel creusé par les eaux d’infiltration. Les avens de Platonia sont les plus célèbres, car c’est à l’intérieur des gouffres qui parsèment la surface de la planète que la vie s’est développée. Par extension, les avens désignent les villes et villages platoniens. Exemple : l’aven de Daukar (capitale planétaire) ou aven-Daukar.»
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De quel ouvrage est issue cette description de cavité ? « Les rayons des deux lampes ont tournoyé;
je tenais la première à la main pour explorer les alentours
tandis que l'autre, coincée sous mon bras, éclairait
droit devant moi. Vous donnez votre langue au chat ? |
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De quel ouvrage est issue la description de ce début d'exploration scientifique ? « Le savant leur distribua des sacs à dos plutôt rudimentaires et dépourvus d'armature dans lesquels il avait entassé de la viande séchée, des champignons déshydratés. Il y avait aussi des gourdes patiemment remplies au goutte-à-goutte des ruisselets d'infiltrations. Il leur recommanda une dernière fois d'être économes avec le gaz alimentant la veilleuse de leur casque puis donna le signal du départ. Ils marchaient en file indienne, à cinq ou six mètres les uns des autres, ce qui rendait la conversation difficile, personne n'ayant envie de crier pour se faire entendre. Le monde des tunnels était voué aux murmures, aux chuchotis de confessionnal. Il oppressait comme une église ou le dédale intérieur d'une pyramide. » Vous donnez votre langue au chat ? |
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QUI A ÉCRIT ?
« Comme il est difficile de supposer que l'oeil, bien qu'inutile, puisse être nuisible à des animaux vivant dans l'obscurité, on peut attribuer l'absence de cet organe au non-usage. Chez l'un de ces animaux aveugles, le rat de caverne (Neotoma), dont deux spécimens ont été capturés par le professeur Silliman à environ un demi-mille de l'ouverture de la grotte, et par conséquent pas dans les parties les plus profondes, les yeux étaient grands et brillants. Le professeur Silliman m'apprend que ces animaux ont fini par acquérir une vague aptitude à percevoir les objets, après avoir été soumis pendant un mois à une lumière graduée. »
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De quel ouvrage est issue cette description de cavité ? « Une grande plate-forme nichée dans une alcôve formait un escalier naturel. La caverne qui s'ouvrait au-delà était immense et vierge de toute intervention humaine. De la voûte pendaient des stalactites formées au fil des milléaoires par l'eau et les dépôts minéraux. Sous ces sculptures naturelles s'étendait une longue mare rectangulaire aux eaux vert foncé lisses comme un miroir. Quand une goutte d'eau tombait d'une stalactite, la surface se ridait à peine. Les intrus avancèrent jusqu'au bord de la plate-forme qui dominait l'autel de pierre, au pied de l'escalier. Par endroits, sa surface rongée par l'âge manaçait de s'écrouler. Des zones phosphorescentes, courant sur les parois à intervalles irréguliers, éclairaient chichement les lieux et ajoutaient à l'étrangeté du décor. » Vous donnez votre langue au chat ? |
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