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Premières... dans l'aven de Rogues

Depuis plusieurs années, les spéléologues du Gres (Groupe de recherches et d'explorations souterraines de la région viganaise) ont investi ce grand réseau. Plus particulièrement le secteur amont, où en complémentarité avec d'autres groupes (AS nîmoise, AC toulonnais, GS Montpeyroux etc.), ils ont fait un certain nombre de découvertes.

En mars 2004, une équipe de pointe, composée d'une jeune montpelliéraine, Estelle et des Viganais Laurent Nègre et Vincent Puech, explore une galerie vierge. Ils la baptisent la galerie des vers de boue et ils en effectuent le relevé topographique sur une centaine de mètres.

En avril 2004, Laurent Nègre et Vincent Puech partent reconnaître une nouvelle galerie repérée lors de leur première sortie. « Nous avons effectué un parcours de plus de 600 mètres jusqu'au bas d'un puits : le puits de Chine, que nous avons escaladé avant de s'arrêter devant un goulet en partie noyé » expliquent les intéressés.

Parallèlement, des équipes en surface prospectent et explorent quelques avens découverts : Escoubilles, Rouqairol, Aven Laurent, Les Lentiera, qui descendent jusqu'à la côte moins 30 m ou moins 40 m. D'autres sont plus modestes, comme Aven Joël, Aven Luc, Aven de la clôture, Aven Xavier ou La Péliade etc.

Les topographies des galeries sont reportées en surface et l'on constate alors que leurs tracés passent à proximité des orifices de certaines cavités visitées, citées ci-dessus.

« Le 11 novembre 2004, l'une d'elles, après avoir dégagé un bouchon d'argile, nous offre un puissant courant d'air aspirant que nous avons tenté de suivre. »

Ce n'est que le 30 janvier 2005, après vingt-sept séances de désobstruction, qu'à 12 h 45 exactement, après un dénivelé de 120 mètres par des conduites étroites, que Laurent Nègre a retrouvé les traces de ses pas et celles de Vincent Puech, ainsi que la corde qu'ils avaient laissée au Puits de Chine.

Ainsi, la jonction avec le réseau de Rogues est donc effective. Elle permet un accès beaucoup plus rapide au fond du réseau connu.

« Cela facilitera les explorations, mais nécessitera une vigilance draconienne sur le plan de la météorologie » prévient Michel Meilhac, qui pratique la spéléologie depuis de nombreuses années avec aujourd'hui son fils Xavier et sa petite-fille Julie, et d'ajouter : « La mise en charge de ce collecteur vertical est un véritable piège, les réchappes sont quasiment virtuelles. Il ne faut pas que les cascades deviennent des larmes... ».

Au-delà de ces sages conseils de prudence, il faut saluer l'exploit de toute une équipe très performante tout au long de cette campagne appelée Percée Persévérance. Il y avait là : Gérard Acquaviva, Pascal Bouye, Nicolas Charley, Jean Feasson, Michel Meilhac et Xavier et Julie, Laurent Nègre, Claude Pieyre, Vincent Puech, Arthur Safon, Marie-Antoinette Salles, Bérenger Teschnier et Richard Villemejeanne.


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