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La fédération organise, samedi et dimanche, des journées nationales.

Souffrant de voir son existence médiatique réduite aux images des opérations de secours déclenchées lorsque certains de ses représentants se retrouvent coincés sous terre, la spéléologie cherche aujourd'hui à améliorer son image. En commençant par rétablir certaines vérités... En 2001, nous n'avons dénombré parmi les pratiquants affiliés à la fédération que deux blessés sur 7 600 licenciés, souligne Claude Roche, directeur technique nationale (DTN) de la Fédération française de spéléologie (FFS). On parle beaucoup des accidents, il est vrai parfois spectaculaires, mais on omet toujours de traiter ce qui fait la beauté de ce sport : la visite des entrailles de la Terre.

Dans une discipline où les compétitions n'existent pas (le seul record existant concerne la profondeur atteinte par l'homme : 1 400 m), comment attirer de nouveaux pratiquants ? La question se pose depuis longtemps. Descendre une grotte, parcourir une cavité, se faufiler entre deux parois, voilà quelques plaisirs qu'offre la spéléologie. Afin de mieux faire connaître cette activité, la FFS organise samedi 5 et dimanche 6 octobre les Journées nationales de spéléologie. Des expositions photographiques, des projections audiovisuelles et des sorties d'initiation dans des cavités non aménagées offriront aux novices un premier contact avec le monde des grottes et des gouffres.

ENTRE SPORT ET SCIENCES

Les plus jeunes pourront s'essayer aux techniques de descente et de remontée de cordes sur des structures artificielles en plein air. La FFS entend recruter dans cette catégorie d'âge. Les pratiquants sont surtout des adultes, entre 25 et 45 ans, précise Claude Roche. Mais cette pratique n'est pas réservée aux adultes. On peut commencer dès l'âge de 12-13 ans. La fédération a d'ailleurs mis en place une quinzaine d'écoles départementales destinées à accueillir les spéléologues en herbe.

Selon ses zélateurs, la spéléologie peut répondre aux attentes de différents publics.C'est l'un des rares domaines où il reste encore des lieux à explorer, explique Claude Roche. De nombreuses personnes sont fascinées à l'idée de découvrir l'entrée d'une nouvelle grotte. Les sportifs trouveront aussi leur bonheur sous terre. Cette discipline mobilise des muscles que l'on emploie peu d'ordinaire. Certaines parties, certaines cavités peuvent être vraiment très physiques, reprend le DTN. On a déjà vu des sportifs de haut niveau achever une sortie de spéléologie vraiment exténués.

D'autres trouveront dans cette discipline un parfait terrain pour assouvir leur passion pour la géologie, l'archéologie ou la paléontologie. Car la spéléologie a toujours entretenu des liens étroits avec le milieu scientifique. Etymologiquement, le terme vient d'ailleurs de l'association des mots grecs spêlaion (caverne) et logos (science). Spéléologie et biologie se sont rencontrées à travers l'étude des animaux cavernicoles. Michel Baille, président adjoint de la FFS, s'est spécialisé dans l'exploration de carrières oubliées, sous des villes et des villages. Ses descentes permettent d'évaluer la nature des sous-sols et de prévenir les éboulements. Et Michel Siffre, spéléologue français devenu célèbre pour ses séjours de plusieurs semaines hors du temps et en milieu souterrain, a apporté sa contribution à la connaissance des cycles biologiques humains. Entre sport et sciences, le cœur de la spéléologie n'en finit pas de balancer.

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