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Spéléologie : les plongeurs s'entraînent à Sauve

Une trentaine de plongeurs de la Fédération française de spéléologie, venus de toute la France, passent leur week-end à Sauve, dans les eaux cachées du Vidourle. Ils sont là pour évoluer dans le noir des dédales aquatiques souterrains de ce secteur pareil à du gruyère que le Vidourle a creusé au fil des millénaires depuis Saint-Hippolyte, en amont, au gouffre de l'Aven, où ses eaux s'enfoncent dans la terre avant de ressurgir là, à Sauve, 7 kilomètres plus loin.

Un beau terrain de jeu dont les plongeurs ont choisi la partie aval pour s'entraîner et se perfectionner au sauvetage de plongeurs en perdition.

Ces deux journées techniques sont en effet organisées par le Spéléo secours français, commission de la Fédération de spéléologie en charge d'aider et de participer à la recherche et à l'évacuation des spéléologues blessés ou dont on est sans nouvelle. Parmi les missions du Spéléo secours, qui est lié par convention au ministère de l'Intérieur, il y a le sauvetage des spéléologues d'un genre un peu particulier, les plongeurs, qui préfèrent explorer des grottes remplies d'eau. Un loisir que pratiquent régulièrement 250 personnes en France, dont très très peu de femmes.

Malgré les difficultés de cette pratique sportive, les accidents, assure Dominique Beau, président du Spéléo secours, sont extrêmement rares en raison des nombreux protocoles de sécurité qui l'entourent, mais il peut y en avoir.
L'entraînement de ce week-end porte sur la recherche de plongeurs égarés dans le Vidourle souterrain. De petits indices et des balises ont été déposés, ça et là, dans le labyrinthe. Il s'agit d'explorer méthodiquement les lieux, les nombreux embranchements, et de trouver les balises représentant des plongeurs en perdition. La visibilité, particulièrement mauvaise car l'eau se trouble et se charge de particules en suspension dès qu'elle est brassée, complique l'affaire. Et il leur serait impossible de retrouver leur chemin à l'air libre sans fil d'Ariane. Les plongeurs sont, d'autre part, très lourdement harnachés car ils ont tout en double, en cas de panne d'un de leurs équipements. Ils doivent également être en mesure de rester cinq ou six heures sous l'eau et pourraient y rester jusqu'à dix heures en cas de besoin, des bouteilles permettant de recycler l'air qu'ils ont respiré.

P. B.

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