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Force est restée à Chauvet

Les Anglais contestaient la datation des peintures.

Force est restée à Chauvet

Résultats de six laboratoires : les peintures ont bien l'âge annoncé, soit 33 000 ans

Où va se nicher la bien connue perfidie britannique ? Non seulement ils jouent plutôt mieux au rugby que nous ces temps-ci, mais encore ils contestent la crédibilité de l'une de nos plus sûres gloires préhistoriques : la grotte Chauvet. Contestaient, devrait-on dire. Car si pour le rugby, on verra ce qu'on verra, pour 1à grotte Chauvet, en revanche, victoire vient de rester à la science préhistorique française.

Six laboratoires. répartis dans le monde viennent en effet de croiser leurs résultats et tous sont formels : les peintures de la grotte Chauvet ont bien l'âge annoncé, soit 33 000 ans. C'est le carbone 14 qui avait fixé cette datation pour le miraculeux bestiaire, ours, cerfs, bisons, mammouths, courant sur les parois de cette grotte s'ouvrant au-dessus des gorges de l'Ardèche : 33 000 ans ! L'histoire de l'art prenait un soudain coup de vieux puisque les artistes de Lascaux n'avaient eux, que 16 000 ans d'âge.

Trop beau et de facture trop moderne pour être véridique, avaient grogné il y a quelques mois deux archéologues (de l'Université d'Oxford) pour qui les analyses auraient été faussées. De là à prétendre que Çhauvet était orné de graffiti au crayon feutre il y avait un pas que les Britanniques ne franchirent tout de même pas. Grand bien leur en a pris. Car aujourd'hui six laboratoires confirment les analyses initiales. Oui, les peintures de Chauvet sont bien vieilles de trente millénaires et quelques poussières.

« Il est vrai qu'Oxford, plus cher et plus lent, m'avait pas été retenu parmi ces laboratoires », a commenté, suave, Jean-Michel Geneste, responsable de l’étude de la grotte. A perfide, perfide et demi...

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