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Pérou : des spéléos gardois engagés sur un sauvetage Un Bagnolais et deux Tresquois entre autres
sont à l’œuvre depuis jeudi. Depuis vendredi 19 septembre, six membres du Groupe spéléo Bagnols-Marcoule sont engagés sur une opération de secours délicate dans une cavité dans la région de Chachapoyas, au Nord du Pérou. Une région reculée située à 3 000 m d'altitude et où les conditions climatiques sont particulièrement difficiles avec la pluie, le vent et le froid. "J'ai reçu la demande de secours jeudi 18 septembre alors que je reprenais l'avion à Lima pour rentrer en France. Je venais justement de terminer une formation aux secours dans la région pour des pompiers, des policiers des spéléos et des guides locaux", explique Jean-François Perret, membre du Groupe spéléo Bagnols-Marcoule, mais aussi conseiller technique départemental du Gard et conseiller technique national du Spéléo Secours Français, association agréée par la Sécurité civile pour les opérations de secours. Coincé à 400 m sous terre L'alerte donnée, le reste de l'équipe gardoise (*) qui était toujours en exploration dans une région voisine de San Martin près de la ville de Nueva Cajamarca a pris le départ pour les lieux de l'accident à plus de 11 h de route, en voiture puis à dos de mulet. La veille, à 400 m sous terre, un spéléologue espagnol expérimenté, avait été victime d'une chute de 5 m. Très vite, les secours péruviens (militaires, policiers, et sapeurs-pompiers) sont repartis, "les autorités locales ne disposent pas des moyens humains et matériels nécessaires pour mener cette intervention, car la spéléo n'est pas une activité très répandue au Pérou", explique le spéléologue gardois, en contact téléphonique régulier avec ses amis depuis cinq jours. Il ne reste donc plus sur place que le GSBM, expérimenté en matière de sauvetage, les compagnons de cordée de la victime, deux pompiers péruviens très récemment formés et des secouristes espagnols arrivés en renfort mardi. "Leur rôle du GSBM a été d'apporter une aide immédiate à la victime, ils ont descendu du matériel pour apporter un peu plus de confort et un médecin péruvien", indique Jean-François Perret. La victime qui souffre probablement d'une fracture d'une vertèbre a pu être installée sur une civière et recevoir de la morphine. "La remontée dans le puits a commencé par paliers", poursuit le Gardois. Les secouristes auraient réussi à remonter de 100 m. "Il restera ensuite 100 m à faire en vertical, après la galerie est horizontale vers la sortie mais cela demande parfois plus de force humaine". Pendant qu'une ou deux personnes continuent de se relayer auprès du blessé, les autres s'activent pour "rééquiper ou sécuriser des passages" pour faire passer la civière spéciale. Si tout se passe sans anicroche, la fin de l'opération pourrait être attendue pour aujourd'hui.
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