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Édition du 26 février 2007 :

 

Édition du 25 février 2007 :

L’un des trois spéléologues coincés est décédé, une enquête est ouverte.

Dans notre édition d’hier, nous relations l’accident survenu lors d’une descente dans le trou dit de Sainte-Barbe, dont ont été victimes trois spéléos sud Catalans. Deux des spéléologues sont indemnes, le troisième est décédé.
Hier, une enquête judiciaire était ouverte.

Il était 16h environ, samedi, quand les sapeurs-pompiers étaient alertés de la survenue d’un accident dans le boyau de Sainte-Barbe, au lit dit La Charelle. Deux spéléologues étaient coincés dans le trou, à 150m de profondeur, dont un blessé; le troisième avait pu s’extraire et donner l’alarme. Aussitôt, un dispositif de secours se mettait en place, comprenant les sapeurs-pompiers, les hommes du GRIMP (Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux), les CRS du Secours en montagne, la gendarmerie, et des sauveteurs spéléologues.

Au départ, les secours pensaient avoir affaire à un blessé grave et à une personne indemne. Tous les moyens allaient être mis en œuvre pour les ramener à la surface, et c’est ainsi que dans le courant de la nuit, il était fait appel à une équipe de spéléologues artificiers, du centre école Pleine Nature, de Conques-sur-Orbiel (Aude). Ceux-ci étaient chargés de faire sauter à l’explosif des strates de pierre, de façon très ciblée et précise, jusqu’à arriver auprès des victimes. Entretemps, l’un des spéléologues coincés pouvait être remonté, choqué mais sain et sauf. Quand les secours atteignaient le second, Jordi Icart, 52 ans, de Barcelone, c’était pour constater son décès, des suites de ses blessures dues à des chutes de pierres. Les artificiers poursuivaient leur opération, malgré les risques encourus, afin de récupérer le corps du spéléo toujours bloqué dans le boyau. Une opération qui allait durer jusqu’à hier matin; à ce moment-là, ils n’avaient pu parcourir qu’une trentaine de mètres.

À 10h30, alors que sur place les conditions météorologiques se dégradaient, on apprenait du lieutenant Abeillon, de la compagnie de gendarmerie de Rivesaltes, qu’une enquête judiciaire était ouverte, du fait qu’il y avait mort d’homme. Le procureur adjoint, Dominique Alzeari, confirmait l’ouverture de l’enquête, confiée au groupement de gendarmerie de Perpignan. En conséquence, toute intervention était suspendue, en attendant l’arrivée d’une équipe de spéléologues de la gendarmerie, chargés d’examiner le lieu et les conditions dans lesquelles la victime avait trouvé la mort, et de remonter ensuite le corps. Les gendarmes spécialisés en spéléologie venant d’Oloron-Sainte-Marie (PGHM), ils n’étaient attendus sur le site qu’hier soir.

Josianne Cabanas

 

Édition du 26 février 2007 :

Enquête ouverte après la mort d’un spéléologue.

Le parquet de Perpignan a ouvert hier une enquête judiciaire, afin de rechercher les causes de la mort d’un spéléologue espagnol, décédé dans la nuit de samedi à dimanche dans une cavité proche d’Opoul-Périllos, dans les Pyrénées-Orientales.

Jordi Icart, 52ans, est mort des suites de ses blessures, après être tombé dans un boyau, et après avoir été touché par des chutes de pierres, alors qu'il explorait la grotte avec deux autres spéléos, deux femmes. Samedi en milieu d’après-midi, c’est l’une d’elles qui réussit à donner l’alerte. Elle a pu ressortir de ce site calcaire, apprécié pour ses nombreuses cavités, à une trentaine de kilomètres au nord de Perpignan. Elle signale la chute de ses camarades alors qu’ils se trouvaient dans un boyau instable.

Un important dispositif de secours est alors déployé. Une vingtaine de secouristes, parmi lesquels les pompiers du Grimp, un groupe spécialisé dans les interventions en milieu difficile, se rendent sur place, malgré les difficultés d’accès au site: il faut porter le matériel sur près de 400 mètres depuis les véhicules, pour arriver à l’entrée du trou de Sainte-Barbe, au lieu-dit la Charelle.

Les secours remontent à la surface la deuxième femme de la cordée, très choquée psychologiquement, mais ne souffrant que de blessures légères. Mais les sauveteurs vont mettre plusieurs heures avant d’arriver à approcher la principale victime. Face à l’étroitesse des voies, il est fait appel dans la soirée à une équipe de spéléologues artificiers, du centre école Pleine Nature de Conques-sur-Orbiel (Aude). Ceux-ci progressent en faisant sauter à la dynamite des pierres gênant le passage. Mais lorsque le médecin arrive près du quinquagénaire, moniteur de spéléo de profession, il ne peut que constater son décès.

Néanmoins, le corps est impossible à dégager. Jusqu’au petit matin, les artificiers vont continuer à élargir pas à pas le boyau : à 10h30, ils en étaient encore à une trentaine de mètres.

C’est alors que la décision de tout stopper est prise, après l’ouverture d’une enquête judiciaire. Il est alors fait appel aux spécialistes spéléos du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) d’Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques).

Ce sont eux qui vont devoir descendre sous terre pour faire les constatations judiciaires sur les lieux du drame, puis remonter à la surface le corps de la victime. Attendus hier soir sur place, ils ne devraient commencer leurs investigations que ce matin.

Les trois spéléologues venaient d’un club de Granollers, près de Barcelone. Hier, une dizaine de proches de la victime, venus d’Espagne, attendaient en silence le triste dénouement de cette expédition qui a soudain tourné au drame.

F.B

 

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