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Un spéléologue de 44 ans,
Thierry Cousin, a été hissé peu avant 20 h à
la surface du Causse noir, trente heures après avoir chuté
de dix mètres dans l’aven du Puech Nègre. L’homme,
blessé au col du fémur, a été transporté
à l’hôpital de Millau. C’est samedi vers 14 h que neuf spéléologues de Nevers ont entamé la descente dans l’aven, Thierry Cousin étant en tête de la progression. Si les conditions de l’accident restent à définir, il semble, selon le témoignage d’un de ses compagnons, que le quadragénaire ait « tenté, en cherchant l’équipement, de s’assurer sur une marche naturelle qui n’a pas tenu ». Il a chuté à quelque 200 m de profondeur. Ses amis disposant des protections d’usage ont installé un point chaud, avec couverture de survie, cependant que d’autres donnaient l’alerte. Rapidement sur les lieux, neuf membres du Grimp ainsi qu’un médecin de Millau immobilisaient la victime dans une coquille. Il était alors fait appel à huit artificiers du Spéléo secours français (SSF), la cavité présentant trois passages épineux à 180, 20 et 10 m de profondeur. Amorcée à 0 h, la désobstruction s’est achevée hier avant 11 h. La remontée du blessé était alors engagée par quatorze sauveteurs et un médecin, dans des conditions difficiles d’humidité et de froid. Au fil de l’après-midi, des sauveteurs, relayés par leurs collègues (une quarantaine d’hommes sur place) après parfois quatorze heures passées dans la cavité, regagnaient la surface, épuisés. Mais rassurés par l’état de santé du blessé qui, après un traitement contre l’hypothermie, ne prêtait pas à inquiétude. Après une longue attente pendant laquelle le commandant Boutonnet du Codis-Aveyron et le sous-préfet de permanence étaient informés par téléphone de l’évolution des secours, le blessé était remonté à la surface dans une dernière manœuvre de traction. Opération impeccable ? Pas complètement semble-t-il : tandis qu’un des spéléologues de Nevers regrettait qu’« un manque de coordination entre pompiers et Spéléo secours n’ait pas permis de faire exploser les cavités plus tôt », la commission SSF déplorait hier soir par communiqué de n’avoir été associée qu’à la phase de désobstruction. Du côté des pompiers, au sortir de l’aven, on regrettait que les artificiers n’aient pas élargi un passage horizontal difficile qu’ils ont dû négocier en deux heures et demie. (Texte de P-E. P. paru sur le site web du journal) |
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