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Intitulé du problème soulevé. | Messages traités | Contributeurs | Date |
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Comment calculer la longueur et le diamètre
du tuyau nécessaire à la vidange d'un siphon alimenté
par 5l/s et disposant pour ce faire de 5 m de dénivelé
sur 60 mètres de distance ou 10 m de dénivelé
sur 80 m de distance ? |
13 |
10 |
avril 2009 |
Voici une petite "réflexion - prise
de tête" sur la possibilité de vider un siphon par
gravité à l'aide d'une petite pompe automatisée
en 12V qui ne s'allume qu'une minute par jour, le temps de réamorcer
le tuyau de vidange (et qui reste éteinte quand c'est la crue
permanente, ou quand c'est l'étiage, pour économiser
du jus). |
31 | 11 | septembre octobre 2021 |
Page
mise à jour le :
15-Déc-2023
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Doc.
1 : Principe du siphon (cliquer pour agrandir) |
Doc.
2 : Tuyau annelé souple |
Doc.
3 : Tuyau rigide en PE |
Doc. 4 : Pompe bélier |
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Avis divers | Le débit se calcule par la relation : Q = S * racine {2 * g * H / (1 + K)} Dans cette relation Q est le débit (m3/s), S est la section du tuyau (m²), g = 10 m/s², H est la dénivellation (différence entre surface libre et sortie du tuyau), K est le coefficient de perte de charge du tuyau. Tu peux adopter l'expression K = lambda * L / D avec lambda coefficient de perte de charge (par exemple 0,01), L longueur du tuyau (en m) et D son diamètre (en m). En faisant une expérience en vidant un seau dans un autre avec le tuyau choisi, tu peux déterminer expérimentalement le coefficient K de celui-ci. |
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Avec un débit de 5 l/s
dans un PE de 32 tu arrives à une vitesse de 8m/s et là
les pertes de charge sont trop importantes ! Vu que tu ne peux pas te permettre une perte de plus de (5/60) 0.083 m/m où (10/80) .125 m/m, je pense qu'il te faudra un tuyau de diamètre 63 (on parle de diamètre extérieur pour du PE), voir abaque ci-dessous en annexes. Avec l'abaque pas besoin de calculs compliqués. |
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Effectivement, ç'est proche au coef Kvs utilisé par les chauffagistes pour le pertes de charges singulières. Pour le Kvs : Q= Kvs x Racine carrée (pertes de charges) Remarques complémentaires : diamètre 32 pour 5l/s (soit 18 m3/h !) c'est un peut court ! Un robinet en 32 avec 1 bar, ça va te donner environ 1 à 2 m3/h (ordre d'idée) De par le travail par gravité (tuyau en dépression), le gradient de (dé)pression disponible n'est que de 1 bar maxi. Il faut aussi impérativenemt utiliser du rigide qui résiste à la dépression ! À vue d'oeil, le diamètre pour vider ton siphon (donc pour transiter plus de 5l/s) devrait plutôt se trouver dans les 100 mm. |
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Quel est ton Delta h entre le point
bas de ton siphon et le seuil où devront passer les tuyaux ?
En effet, au début de la vidange ça n'a pas d'importance,
mais dès que tu vas siphonner plus que le débit d'alimentation,
ton niveau va baisser et donc Delta h augmenter. En étant pragmatique
les pertes de charges tu t'en fous si tu prends un tuyau rigide qui
a un diamètre suffisant.
En pratique pour un siphonnage gravitaire ton Delta h ne doit pas dépasser 6 ou 7 m car après, la dépression au point haut du tuyau est telle que le tuyau s'écrase ou qu'il se désamorce (la limite théorique étant environ 10,33 m de mémoire). |
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Avec ces données (lambda=0,01 avec 60 m de tuyau diamètre 32 et 5 m de descente) je trouve K = 18,8 ; S = 8.10-4 m2 et V = 2,2 m/s, ce qui fournit tout de même un débit de 1,8 l/s. Avec 3 tuyaux en parallèle, cela fait l'affaire. | |
Tu trouveras ci-dessous un
petit fichier Excel (10 ko) qui calcule les pertes de charge
(Hagen-Poiseuille pour le laminaire et Blasius pour le turbulent. En
entrant les différentes valeurs de base (visco flotte + long
tuyau + masse vol flotte + débit désiré) on fait
alors varier le diam interne du tuyau pour obtenir une perte de charge
égale (ou inférieure) à la hauteur de chute en
bar.
Si diam + gros > ça désamorce au bout d'un moment. Rem : calculs théoriques bien sûr, ça peut varier sensiblement si la flotte est chargée, si le tuyau est rugueux ou annelé etc. |
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On peut tout à fait imaginer un système
qui ne se désamorce pas si ton Delta h n'est pas trop
important. Nous on avait fait ça pour un siphon suspendu réalimenté
en hiver avec des bidons découpés et coincé avec
des cailloux. Evidemment si tu as des crues violentes il faut prévoir
d'ancrer ton réservoir.
Sinon le plus simple c'est de faire un "U" aux extrémités de ton (tes) tuyau(x) de façon à ce que l'air ne puisse pas rentrer dedans pour le désamorcer. |
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Les ouvertures supérieures des récipients sont strictement à la même altitude. 1/ Emplir les deux récipients ainsi que le tube obturé aux extrémités. 2/ Mettre en place le tube avec les deux extrémités calées à quelques cm du fond. 3/ Ôter les bouchons du tube. Dès que le niveau d’eau
est supérieur à l’altitude des ouvertures des
récipients « A » et « B » , l’eau
s’écoule naturellement du récipient « B
». La mise en place peut s’avérer fastidieuse mais
ça fonctionne !!! |
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Mais attention : on cherche une
solution pour éviter le désamorçage dû
au dégazage de l'eau, l'air contenu ou entrainé
par l'eau finit par former une poche en haut du U inversé... |
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Pour cela je propose de coupler
un mécanisme de pompe
à effet bélier avec un siphon muni d'un clapet à
son point haut. Il suffit alors de provoquer de temps en temps une fermeture brusque du débit par un bouchage au point bas, variation de débit qui provoque une surpression dans tout le tube. Cette surpression ouvrira le clapet et expulsera ce qui se trouve dans son tube de connexion, air y compris. Vu que le dispositif est prévu pour désiphonner et non pas pomper, il faut que le déclenchement de la vanne de fermeture soit commandé par un dispositif extérieur réglable (temporisation à base de microcontrôleur). |
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Je reviens sur l'idée du bélier. En haut du siphon, la pression est négative. C'est une sorte de vide créé par le poids de la colonne d'eau du dessous. On peut donc y placer une un clapet anti-retour; c'est-à-dire une sorte de membrane qui ferme le trou par l'extérieur et qui est collée au siège par la dépression. Sur certain clapet anti-retour on peut diminuer la pression exercée par la membrane sur le siège par un ressort et un filetage qui appuie, dans le bon sens. Si on visse trop, la membrane va s'ouvrir et le siphon se désamorcera bêtement. Supposons qu'on règle le machin pour que la soupape soit juste fermée de façon sûre; il suffira que la pression de vide diminue un peu pour que la membrane s'ouvre et que de l'eau s'écoule. Dans notre cas c'est surtout les bulles d'air qu'on veut évacuer. Si à la sortie du siphon on installe un clapet de bélier (qui se réglait, dans le temps, avec un contrepoids oscillant) : 1. L'eau coule du siphon parce que le contrepoids écarte
une membrane du siège. Déjà, est-ce vrai ? Est-ce que la soupape
du haut va bien évacuer de l'eau sur le coup de bélier
? · Il n'a pas besoin de laisser passer beaucoup
d'eau. Il en existe des "à boule" un peu dans ce genre : Pour le bélier… c'est plus compliqué; il faut le construire. Ici une idée pour la réalisation du pendule : https://www.youtube.com/watch?v=U7JOtEwmepg Dans notre cas, l'objectif n'est pas de faire monter de l'eau et je crois que c'est plus simple car on ne cherche pas du tout à avoir un bon rendement; au contraire, car le but c'est de vider le lac (sens direct). Néanmoins, on est très loin du "yapuka" mais c'est une piste... |
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Si j'ai bien compris, l'idée serait de profiter de la chute d'eau pour transformer l'installation en système de pompe à bélier, non pas tant dans le but de remonter une fraction de l'eau qui passe (ce à quoi sert généralement une pompe à bélier), mais simplement pour que cette fraction d'eau purge le point haut de ses bulles d'air. |
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Faire bien attention à
l'effet vortex du côté de l'entrée
d'eau. C'est redoutable pour désamorcer un siphon qui marche
à plein régine. |
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Le vortex peu
être une cause de désamorçage si la remontée
du tuyau est très proche de la surface libre amont.
** C'est ce que nous croyons aussi. Ca semble dépendre : · Du débit Et puis ça peut en faire un petit ou un grand. Le petit n'aspire que quelques bulles qui se retrouvent à la sortie. Nous avions un tuyau de 80 mm et un petit siphon de 1,50 m de dénivelé (environ 40 m de tuyau). Le vortex se formait avec le tuyau à -40 cm de la surface… et pas tout de suite ce qui est très vicelard. |
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Il est possible de mettre une
grille (ou autre dispositif) empêchant la formation du vortex... |
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La solution la plus simple à mon avis c’est de piéger l’air au point haut et de le purger manuellement à chaque visite annuelle en ayant au préalable fermé les vannes des extrémités du tuyau pour éviter d’avoir à réamorcer. |
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Variations, gags et coups de gueule... |
Pour
trimbaler du tuyau rigide de 60 mm de diamètre (voire plus)
sous terre dans les étroitures, je te souhaite du courage ! |
Résumé du débat | La formule bien calculée donne un résultat fiable qu'il faut préciser avec un essai expérimental de calcul de coefficient de perte. Pour qu'il soit négligeable, il vaut mieux utiliser du tuyau rigide et lisse. Si on ne peut augmenter le diamètre du tube (pour cause de transport trop difficile) on peut mettre plusieurs tubes en parallèle. ATTENTION : au désamorçage éventuel et aux crues possibles qui risqueraient de tout arracher dans certains cas. |
Compléments d'information |
Additifs techniques au thème :
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Sujets connexes : néant |
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