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ATTENTION
: une alimentation étant destinée à être reliée
au secteur (230V), faites preuve d'une extrême prudence. Les risques d'électrocution
en cas de mauvaise manipulation sont élevés.
Avant d'ouvrir une alim ATX laissez-la reposer plusieurs heures pour que les
condensateurs se déchargent. Ne pas tripatouiller à l'intérieur si elle est
branchée au secteur !
Plutôt que d'acheter plus de 75 € une alimentation stabilisée de labo dans le commerce, je vous propose à travers CET ARTICLE* de réaliser vous-même votre alimentation stabilisée en recyclant une vieille alimentation d'ordinateur. Vous obtiendrez une alimentation fournissant les tensions +3.3V, +5V et +12V avec des courants de l'ordre de 5 à 7A (on peut aussi, si nécessaire, avoir du -5V et du -12V, voire ajouter une partie permettant d'avoir une tension variable entre 3V et 10V).
Deux modèles différents d'alimentation ATX de PC : récent à gauche, plus ancien à droite.
Ensuite, coupez les connecteurs plastique blancs (Molex) pour ne garder que les fils que l'on regroupe par couleur, profitez-en pour retailler leur longueur afin de l'adapter à votre montage : d'origine ils sont bien trop longs.
Chaque couleur correspond à une tension positive, négative ou nulle (terre
ou "ground" en anglais, abréviation "GND").
Correspondance couleur/tension, cliquez sur l'image pour avoir plus
d'infos.
Ces alimentations nécessitent que l'on branche une charge de quelques Ohms afin que les tensions délivrées soient stables, sinon l'alimentation risque même de ne pa démarrer. Sur le PC, c'est la résistance interne du dique dur qui fait office de charge. Mais comme ill n''est pas très pratique de laisser un DD branché sur l'alim en permanence il est bien plus confortable de le remplacer par quelque chose qui a la même résistance : une ampoule peut convenir mais elle chauffe, est encombrante et a une durée de vie limitée, d'où l'utilisation d'une résistance.
Pour les vieilles alimentations AT, il faut brancher une charge d'environ 5Ω 10W entre le +5V et la masse pour réguler les tensions et pour les alimentations ATX récentes, une charge d'environ 22Ω 10W entre le +12V et la masse pour qu'elles puisent démarrer (apparemment, d'après certaines sources, on peut aussi "charger" le +5V de 5Ω sur celle-ci à la place du +12V et ça fonctionne aussi bien). L'important c'est que cette résistance doit être solide pour ne pas être détruite par le courant par échauffement excessif, il faut donc prendre une bobinée bobinée de 10W :
Si votre alimentation possède déjà un bouton switch sur l'alimentation générale (petit interrupteur à bascule noir O/I à l'arrière, près de l'arrivée du fil 220V) , vous n'avez à rajouter qu'un interrupteur Switch ON (sur le fil vert, voir plus bas), sinon, il est judicieux et même conseillé d'en rajouter un. Un simple interrupteur sur la phase du 230V suffit, à condition que les soudures soient protégées de tout faux contact et que l'interrupteur soit adapté (tension 220V).
Au total vous aurez donc 2 inters sur votre alim : un derrière pour mettre sous tension (avec une diode de signal rouge) et un devant pour l'allumer (avec une diode de signal verte). Pour ces diodes voir ci-dessous.
Voici ce qui s'est produit en 2017 :
En pleine charge de batterie, mon alim principale (celle qui est en photo au
bas de cet article) s'arrête net. Impossible à redémarrer. Je l'ouvre et comme
le fusible est intact et qu'elle n'était pas toute récente quand je l'ai modifiée,
je la laisse de côté... J'en ai une seconde en dépannage, mais je me dis que
ce serait l'occasion d'en fabriquer une autre avec une alim neuve cette fois.
Je commande donc une ENERMAX 450W et une platine chinoise à monter dessus (voir
illustrations ci-dessous à "Astuce pour bricoleurs pressés ou fatigués").
À réception du tout je fais un montage rapide mais avec ou sans charge (j'avais
connecté un vieux DD pour tester) impossible de la démarrer. Aïe : la neuve
serait-elle en rade ?Je vois alors que pour ne pas tout déballer j'ai monté
la nouvelle alim avec le câble 220V de l'ancienne. Quand même, un câble ça ne
"tombe pas en panne" !!! J'essaie malgré tout avec le câble neuf et
là ... ô miracle la nouvelle alim fonctionne très bien et même sans
la charge d'un DD !!!
Je change alors le câble (j'en ai en stock) sur l'ancienne qui était au rebus et hop elle redémarre impeccablement.
Conclusion 1 : en cas de panne se méfier de tout, même de
l'improbable.
Conclusion 2 : ces nouvelles alims démarrent sans ajouter
de résistance en sortie mais je ne sais pas encore pourquoi !
Deux astuces pour le perçage des trous : percez d'abord avec un petit foret puis ensuite avec le foret au bon diamètre, ça sera plus facile et surtout évitez de répandre de la limaille de fer partout à l'intérieur de l'alim : elle sera la cause de courts-circuits par la suite !
Perçages des avant-trous puis trous terminés (sur deux modèles différents) et une alim ATX bien garnie où il ne sera pas facile de rajouter du matériel.
D’autres variantes sont possibles. Vous pouvez par exemple tomber sur une alim ATX dont l’intérieur est très encombré. Comme cela ne vous laisse pas beaucoup de place pour bricoler, il est possible à ce moment-là de fabriquer une plaque supplémentaire que vous fixerez sur l’alim et où viendront se monter les prises, voyants et interrupteur. Cette plaque peut être libre, c’est à dire reliée à l’alim uniquement par les fils (mais ce n'est pas très élégant) ou bien fixée à demeure au châssis de l’alim (plus "pro", plus solide mais aussi plus encombrant). Dans ce cas il sera tout de même nécessaire de percer le châssis pour le système de fixation de la plaque, à moins d’utiliser des trous ou des fentes déjà existants.
De gauche
à droite, d'abord quatre
plaques : une en multiplis vue de l'arrière, la seconde au format ATX en isorel
percé au laser, la troisième montée à l'horizontale
(l'ampoule jaune sert de "charge"), la dernière en PVC avec variateur
de tension et sortie USB 5V et enfin un modèle en deux modules séparés (bloc
alim / connexions).
Une autre variante consiste à câbler les connecteurs dont vous avez besoin pour alimenter votre chargeur (ou vos montages électriques et électroniques) directement sur les fils sortant de l’alim. C’est moins esthétique mais beaucoup plus rapide à mettre en œuvre : pas besoin de plaque, peu de perçage. Si vous êtes pressés c'est la bonne solution. Mais attention, il vous faudra quand même faire au moins des trous pour l'inter et les voyants : par sécurité on ne peut pas les laisser se balader au bout des fils en l'air. De plus la "charge" (résistance 10W) devra de toute façon être câblée à l'intérieur du châssis de l'alim, quelque part à l'abri des courts-circuits et à un endroit où elle pourra refroidir.
Un de nos lecteurs (merci Patrick) nous a signalé que les chinois, qui ne sont jamais à court d'idées, ont commercialisé des platines déjà toutes prêtes avec plusieurs sorties sur fiches bananes femelles (5V, 3.3V, +12V, -12V, masse), un interrupteur d'allumage et une diode de fonctionnement et même des entretoises de fixation. De plus ces platines sont généralement munies de fusibles sur chaque canal de sortie et d'une prise ATX permettant de les connecter directement à la sortie 24 broches de votre alim (attention : donc uniquement pour des alims récentes). Le prix tourne la plupart du temps autour de 8 € et il vous faut chercher "ATX Benchtop Power Board Alimentation" sur votre navigateur préféré. ATTENTION : on a l'impresssion que la connexion est constituée de fiches bananes femelle mais souvent il n'en est rien, il vous faudra les remplacer en dévissant les plots fournis pour y visser des fiches femelles bananes de chassis.
Nous en avons testé un modèle qui fonctionne parfaitement bien sur une alimentation ATX modèle ENERMAX 450W (voir ci-dessus). Il n'y a même pas besoin d'ajouter une résistance de charge à l'alim car elle démarre dès que l'inter de la platine est commuté. Comme il n'y a aucune résistance de puissance incorporée à la platine, je pense plutôt qu'il s'agit de la conséquence d'une modification des alimentations de dernière génération (est-elle liée au fait que de plus en plus de DD sont en SSD et n'ont pas la même résistance que les anciens DD à plateaux ???).
Alimentation ATX2 de 2017 et platine préfabriquée trouvée sur le Net.
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Schéma de
câblage des deux voyants. |
Interrupteur
d’origine ON (stand-by) le voyant rouge s'allume. |
Inter
supplémentaire ON (alim en fonction) les deux voyants sont allumés. |
N'oubliez pas de souder les petites résistances R1 et R2 (de 150 ou 175Ω) en
série avec les diodes, sinon elles vont griller car elles ne supportent pas
5V.
À ce stade, on peut vérifier que notre interrupteur fonctionne correctement.
Mais attention, si vous avez fait
un test, les condensateurs sont à nouveau chargés et potentiellement
dangereux ! De plus vous testez capot ouvert et il y a un étage 220V
dans votre alim avec tous les risques connus d'électrocution mortelle
!
Pour le fun vous pouvez coller des patins caoutchouc au-dessous du chassis métallique et c'est fini !
Vue finales de différents modèles d’alims à prises bananes sur le châssis principal ou montées sur une plaque supplémentaire externe.
Vue finale d'un modèle totalement reconditionné dans un autre boîtier, avec vu-mètre / Détails du module externe de connexion de l'alim à deux modules ci-dessus.
Bon, là c'est plus difficile car il va falloir ajouter de l'électronique qui n'est pas livrée avec l'ATX récupérée. On passe donc à un niveau supérieur où il faudra un peu de soin et un minimum de composants.
Le principe est de faire baisser la tension +12V à volonté, pour cela il faudra récupérer le +12V (fils jaunes) et le faire passer par un circuit auquel est relié (entre autres) un potentiomètre.
Montage
N°1 simple, les valeurs de R1 et R2 sont à calculer. |
Montage
N°2 avec diodes de protection (partie en bleu) ATTENTION : ici les valeurs de R1 et R2 sont données pour une tension de sortie de 24V |
Le potentiomètre rotatif R2 permettra de choisir la tension de sortie. Cette fonction est assurée par le régulateur LM317 qui permet de faire varier la tension entre 1,2 volt et 37 volts (maxi selon montage) avec un courant moyen de 1.5A. Ici, monté sur ce circuit relativement simple, la tension +12 V (fil jaune) est alors réduite à une valeur plus basse qui dépend de la résistance du potentiomètre et des autres composants : elle variera de 1.5V à 10.5V environ pour le montage N°1 (avec 12V en entrée). Pour le montage N°2 la variation serait d'environ 1.5V à 24V (avec 28V en entrée), ce qui n'est pas notre cas ici avec notre alim, mais il suffit de changer les valeurs des R1 et R2 pour adapter le schéma N°2 à notre alim 12V.
Le modèle LM317K donnera un courant exploitable de 1.5A maxi, si vous voulez avoir plus, il faut passer au modèle LM318 qui pourrait fournir 5A. Ces régulateurs existent montés dans des boitiers différents comme le rond : TO-3 ou (sous une forme plus pratique à implanter et à refroidir) vertical et carré :TO-220 (voir illustrations ci-dessous). Si vous voulez le refroidir avec un petit radiateur (en alu noir collé à la pâte thermique) il faudra bien l'isoler de la masse car les trous de fixation sont reliés à Vout donc au courant de sortie !
Dans le montage du type N°2, la diode D1 protège le dispositif contre un éventuel court-circuit à l'entrée, alors que la diode D2 protège le condensateur contre un court-circuit en sortie.
Afin d'optimiser le fonctionnement, la résistance R1 (voir figure ci-dessus) devrait être soudée aussi proche que possible du régulateur, alors que la terre de R2 devrait être soudée au plus près de la terre générale de l'alim.
Les condensateurs doivent être de types différents (voir plus loin aux fournitures).
Quelques-uns des composants
nécessaires.
La fiche technique du LM317 comporte une équation qui permet de calculer les valeurs appropriées des résistances R1 et R2. Dans ce calcul, Vref vaut 1.25V (données constructeur extraites du descriptif du composant) et Iadj doit rester inférieure à 100 µA (données constructeur), on veut aussi que Vo (en sortie) tourne chez nous autour de 12V. De plus, R1 ne doit pas dépasser 240Ω pour garantir au moins 5mA de courant de sortie (infos constructeur), dans le cas contraire la tension de sortie sera mal régulée.
Cette formule doit donc nous permettre de calculer R1 mais elle semble bien compliquée. En réalité c'est moins difficile que ça en a l'air si vous avez fait un tout petit peu d'algèbre élémentaire. Suivez bien...
D'abord on va simplifier la manoeuvre par élagage. La valeur de Iadj est très basse : 100µA ou 0.0001A (données constructeur ci-dessus) donc le facteur Iadj*R2 est faible car il va tourner autour de R2*0.0001. Et comme R2 c'est un potentiomètre qui fait dans les 2 à 5KΩ, 0.0001*R2 ça va faire dans les 2 à 5*1000*0.0001=0,2 à 0,5. On va donc le négliger car on n'est pas à 0,5V près, tout de même !
La formule devient donc maintenant : Vout=Vref*(1+R2/R1) ce qui est déjà plus simple. On trouve d'ailleurs trè souvent cette formule simplifiée sur les plans de montage libellée comme ça : où Vs veut dire V sortie donc V out.
Là, on va modifier l'égalité et il faut faire un minimum de bidouille : Vout=1.25*(1+R2/R1) ou en développant Vout=1.25 + 1.25*R2/R1 d'où Vout-1.25=1.25*R2/R1 puis (Vout-1.25)*R1=1.25*R2 donc R1=(1.25*R2)/(Vout-1.25). Et voilà, on a trouvé R1, il n'y a plus qu'à remplacer les lettres par leurs valeurs. Si cette partie vous semble ésotérique, rassurez-vous, il existe sur le Web des calculatrices pour vous permettre de trouver la valeur de R1 en fonction de R2 et de la tension que vous avez à l'entrée. Et puis vous pouvez passer directement au montage ci-dessous.
Pour un potar variable de 2kΩ soit 2000Ω, ça va nous donner R1=(1.25*2000)/(12-1.25) soit R1=2500/10.75=232.558 (environ). On va donc décider que R1 fera 240Ω qui est une valeur classique facile à trouver. Nous voilà avec R1 et R2 !
Maintenant à vous de placer sur la plaque pastillée (ou à bandes) les différents composants pour que ce ne soit pas le gros fouillis et que les jonctions soient faciles à faire, soit avec du fil de câblage, soit avec les bandes déjà sur la plaque. Ce n'est qu'une question de bon sens et d'esthétique, mais avant de souder pensez à bien vérifier que les contacts sont bien conformes au plan ci-dessus N°1 ou N°2.
Avec une plaque à pastilles il vous faudra câbler toutes les jonction avec du fil monobrin spécial et avec une plaque à bandes certains contacts seront déjà faits, à d'autres endroits il vous faudra faire des coupures (au cutter ou à la fraise avec une mini perceuse) pour qu'il ne reste que ce qui va bien, peut-être vous faudra-t-il compléter avec un peu de câblage. Là aussi, bien vérifier tous les contacts au multimètre position continuité (biiiip !).
Quand tous les contacts et le tracé sont bien repérés, souder les composants. Vérifier à chaque fois qu'il n'y a pas de faux contact et que le circuit du courant est bien celui du plan.
Au cours de cette étape vous allez avoir deux soucis principaux (mis à part le fait de faire de bonnes soudures et pas de court-circuit) :
* Tout d'abord placer correctement les condensateurs polarisés (qui ont des pôles +/- comme les piles). Pour reconnaître le sens c'est très facile : le côté négatif est marqué sur le corps cylindrique d'une bande verticale claire avec le signe "-" et est placé du côté de la patte la plus courte. La patte la plus longue c'est donc le côté positif "+".
* Ensuite vous allez vous apercevoir que votre
potentiomètre a 3 pattes alors que vous n'en auriez voulu que deux.
Misère !
En réalité un potentiomètre peut servir a des tas d'utilisations où on aura
besoin des 3 pôles : mais pas ici, car on l'utilise bêtement comme une résistance
variable. On ne se servira donc que de 2 pattes mais, sur les deux, il faudra
impérativement qu'il y ait celle du milieu (sortie variable "curseur"
sur le dessin ci-contre). D'ailleurs, si on avait mis à la place du potar
une vraie résistance variable (cylindrique qui se tourne avec un petit tournevis
planté au centre), elle n'aurait eu que 2 pattes.
Pour ce type de montage du potentiomètre en résistance variable, il vaut mieux ne pas laisser une patte en l'air, du coup on va relier (souder entre elles) les pattes "Entrée" et "Sortie" : même si du point de vue de la terminologie ça paraît bizarre, c'est surtout parce que les mots sont mal choisis. Maintenant, en tournant l'axe, la résistance va varier entre 0 (Masse) et la valeur maxi du potar récupérée sur les deux autres pattes. C'est facile à vérifier avec un multimètre en position Ohmmètre.
Si vous avez bien suivi, vous vous dites que vous devez pouvoir faire le contraire : mettre les deux pattes de droite à la masse et récupérer la résistance variable sur la patte de gauche. En effet, d'un point de vue électrique c'est équivalent puisqu'une résistance n'a pas de sens de fonctionnement particulier (elle n'est pas polarisée), donc ça va marcher. Mais pour vous il y a quand même un choix à faire. En effet dans un des deux sens (celui de l'illustration) la résistance (donc le voltage) montera quand on tournera le bouton vers la droite, ce qui est naturel. Par contre dans le montage inverse, le courant montera quand on tournera le bouton vers la gauche : avouez que ce n'est pas très intuitif ! Voilà pourquoi il n'y a ici qu'une illsutration de câblage pour le potentiomètre : c'est la plus pratique à l'usage. Mais savoir ça peut être intéressant si vous êtes obligé de placer votre potentiomètre "tête en bas" pour des raisons d'encombrement : pour retrouver un sens intuitif de fonctionnement, il vous suffira d'inverser les soudures.
Une
fois la soudure des composants terminée, relier le montage aux fils +12V et
négatif (noir=masse) de l'alim et monter le tout sur le chassis de l'alim.
Avant de vous lancer dans le montage à l'intérieur de la boîte, cherchez bien
à quel endroit vous allez placer votre petit circuit, il faut qu'il y ait
de la place dans le boitier de l'alim sans risque de court-circuit (ne pas
oublier que le corps arrière (dos percé) du LM317 et son radiateur sont sous
tension.
Quand vous avez trouvé l'endroit propice, percez un trou dans la façade de
tôle de l'alim.
Reliez la sortie de votre montage à une des prises bananes femelles rouges
(laissée libre à cette fin ou libérée pour l'occasion) de la façade de l'alim
: c'est celle qui deviendra variable.
Passez la tige du potentiomètre par le trou, vissez, montez ensuite le bouton
dessus avant de le bloquer sur la tige.
Ajoutez ou modifiez l'étiquette de la nouvelle prise rouge.
Mettre l'alim sous tension et faire des essais (maxi 1.5A).
Si vous n'avez pas fait de bêtises, ça devrait fonctionner : faites
tourner le bouton et mesurez la tension de sortie avec le voltmètre (position
DC), elle devrait varier d'environ 3V à environ 10V.
Deux
modèles d'alimentations PC à sortie variable par potentiomètre dont une avec
voltmètre digital dont l'électronique a été modifiée pour donner du 24V.
À droite une alim bricolée utilisée pour charger un accu LiPo de lampe spéléo
fabrication maison.
Doc Carbur 2013
* NB : article reconditionné et largement complété établi sur la base de nombreux tutoriels d'origines diverses parus sur le Web (auteurs férus d'électronique, bricoleurs, modélistes ou radioamateurs). Certains reconnaîtront peut-être leur travail sur ces pages, qu'ils soient ici remerciés d'avoir publié leur compte-rendu pour en faire partager l'intérêt avec la communauté. En cas de problème de droit d'auteur n'hésitez pas à me contacter.
Voici la liste -dans un ordre aléatoire- des auteurs de certaines des illustrations ci-dessus ou des sites Web qui m'ont aidé à écrire cet article. Cette liste peut ne pas être exhaustive : si vous vous reconnaissez et que vous n'êtes pas cité, contactez-moi pour que je vous ajoute.
Bruno Lefèvre (par messagerie) ~ Lobodol sur http://www.firediy.fr ~ Olivier Despont sur http://www.semageek.com ~ Yves Pelletier sur http://electroniqueamateur.blogspot.fr ~ n.c. sur http://blacjack.free.fr ~ Jfduhamel sur http://fr.wikihow.com ~ Alex sur http://blog.alexandredubois.com ~ SuperSteph sur http://megasimple.free.fr ~ Nicolas Lambert sur https://bidouillesfactory.fr/alim-pc-vers-alim-labo/ ~ Alain Le Gallou sur http://www.legallou.com ~ Alex sur https://www.latelierdugeek.fr/ ~ Robert Le Billon, F3WM sur http://qsl.net ~ Bentek sur https://bentek.fr/alimentation-de-table/ ~ Cyril Rimbaud sur http://www.cyroul.com/perso-pro/creations/tuto-transformer-son-alimentation-en-generateur/ ~ Radio Modèle Club Fertois sur http://rmcf72.fr/alimentation-12v-chargeur-daccus/ ~ (...)
ATTENTION : cette liste n'étant pas maintenue, avec le temps certains liens ci-dessus peuvent être devenus obsolètes.
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