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Intitulé du problème soulevé. | Messages traités | Contributeurs | Date |
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Je voudrais savoir si certaines personnes ont
déjà utilisé du charbon pour filtre d'aquarium
pour confectionner des fluocapteurs. |
20 |
12 |
février 2009 et décembre 2010 |
Page mise à
jour le :
08-Nov-2019
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Documents
annexes |
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Doc.
2 : formule chimique de la fluoresceine |
Doc.
3 : fluoresceine en poudre |
Doc.
4 : des fluocapteurs au charbon actif |
Doc.
5 : charbon actif vu au microscope |
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Avis divers |
J'ai déjà fait un essai -de ce charbon- lors d'un traçage
à la fluo. Ça n'a pas fonctionné. (doublage capteurs charbon spécifique / charbon aquarium) |
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Je confirme, j'ai moi-même fait un essai avec
des charbons pour aquarium et ça n'a pas marché.
Pour ceux que ça intéresse, la
procédure complète de fabrication et d'utilisation de
fluocapteur : http://www.speleolibre.com/categorie-10240883.html |
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L'article cité recommande quand même
l'utilisation de charbon actif qualité labo pour filtre
d'aquarium. Il marche celui-là ? (6,90 € le flacon
de 500 gr : "Penn-Plax, PRO-CARB -charbon actif qualité
de laboratoire, pour les filtres, aquariums d'eau douce et d'eau de
mer, pH stable et sans phosphates - Pro-Carb and Package 2002 Penn-Plax
Inc., Zac de Recouvrance, 17100 Saintes ; www.pennplax.com), |
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Il est possible qu'il y ait un problème
avec le charbon actif mentionné (Penn-Plax - Procarb)
: pris par le temps j'avais simplement vérifié (à
la rhodamine car je n'avais pas de fluo sous la main) qu'il adsorbait
bien le colorant : au bout de 4 heures un verre d'eau coloré
à la rhodamine, dans lequel j'avais introduit les granulés,
était redevenu incolore (ce qui ne préjuge d'ailleurs
pas de la restitution...). Je l'ai ensuite utilisé (conjointement avec du "vrai" charbon actif de labo : fluocapteurs jumellés, mais chacun avec son charbon actif d'origine différente) dans un traçage : 1 - Sur deux fluocapteurs fortement positifs (fluorescence verte et "micro-volutes" vertes autour des granulés) le fluocapteur fabriqué avec le charbon pour "Aquarium" Penn-Plax - Procarb.... a donné le même résultat que le fluocapteur utilisant du "vrai" charbon actif de labo. 2 - Par contre on a eu des problèmes sur d'autres points de sortie ayant répondu beaucoup plus faiblement : certains fluocapteurs au Procarb n'ont rien donné (sauf un) alors que leur jumellés au charbon "de labo" étaient positifs. Je n'ai pas eu pour l'instant le temps de refaire des manips sur les fractions de contrôle que j'ai conservées. Ma conclusion rustique et provisoire sur les granulés PROCARB est : * Pour de fortes concentrations de fluorescéine, ça marche * Pour des concentrations "faibles" (visibles seulement au fluorimètres) il est probablement (beaucoup ?) moins efficace. |
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Personnellement je conseille d'utiliser des charbons de très bonne qualité, ou du moins de faire un test avant de faire un traçage grandeur nature. La fluo ça coûte cher, il faut donc mettre toute les chances de son côté. |
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Mais je m'étonne de
voir encore utiliser des fluocapteurs pour les traçages. Le
CDS Isère (en collaboration) organise un traçage à
peu près chaque année et nous nous astreignons
à faire des prélèvements manuels dans des petites
fioles en verre (genre fiole de médicament). La fréquence
des prélèvements est calculée pour que la sortie
du colorant soit enregistrée sur au moins 4 ou 5 flacons afin
d'obtenir une courbe de restitution. À débit de source
constante cela donne une progression géométrique pour
les prélèvements. Cela impose évidemment de multiplier
les prélèvements au moment des crues (proportionnellement
au débit de la crue). Chaque prélèvement doit
donc s'accompagner d'une estimation du débit. Mais ce détail
a son importance quand il s'agit de calculer le taux de restitution.
La DDAF de l'Isère met aimablement à ma disposition
leur fluorimètre ce qui permet une analyse rapide du contenu
des flacons.
Vous me direz qu'il existe des préleveurs automatiques. C'est vrai et le CDS Isère en a même deux (de mauvaise qualité). Mais l'expérience que nous en avons est désastreuse. Traçage au scialet de l'Espoir, le préleveur à la Goule Noire a été bousculé par une crue (il était attaché bien entendu). Résultat : l'eau a envahi l'appareil pourtant étanche emprunté au CEA Grenoble. Coût des réparation, perte des flacons. Traçage à l'Aup du Seuil, le préleveur n'a pas aimé le gel et il a cessé de fonctionner. Traçage à la combe de l'Oscence, là encore une grande crue a bousculé le préleveur placé aux sources d'Arbois (celui de la commission scientifique de la FFS) qui a présenté ensuite des avaries. J'utilise les fluocapteurs uniquement comme réserve en cas de crue subite ou autre qui ferait passer très rapidement le colorant. C'est-à-dire que j'en installe plusieurs aux sources mais je dois avouer que je n'ai jamais pris la peine de les révéler après usage car les flacons ont toujours suffi. De sorte que j'aurais peut-être eu des surprises avec le charbon actif d'aquarium que j'utilise. Mais un fluocapteur ne permet pas d'obtenir une courbe de restitution. Il permet seulement de sauver un traçage. |
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En cas de disparition de l’appareil, est-ce
pris en charge par l’assurance fédérale ?
Le GGUN-FL30 est un super appareil parfait pour des mesures hydrologiques précises avec des résultats permettant une analyse scientifique de dilution, perte de colorant etc. Mais je ne le pense pas très bien adapté à un usage spéléo classique où il s’agit de surveiller une demi-douzaine de ressorties potentielles, souvent non aménagées ni aménageables, accessibles à n’importe qui etc. Qui n’a pas « perdu » une fois ou l’autre un paquet de capteurs, même sans crue ? Ce n’est pas pour rien qu’il est recommandé d’en cacher un second un peu en aval quand c’est possible ! Même si ce n’est peut-être pas très facile à écouler sur e-Bay, laisser poireauter un joujou à 5000 € tout seul au bord d’un ruisseau me ferait un peu peur. |
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Moi, lorsque je réalise une coloration, le capteur est mon élément principal. Je prélève systématiquement un échantillon d'eau mais il m'est totalement impossible de prélever ne serais-ce que de manière quotidienne pour la plupart des colorations effectuées. Avec une tournée de relève de 4h impossible. Je rajouterais qu'en cas de forte dilution et colorant, on peut toujours attendre une sortie sur eau. Pareil en cas de réapparition nocturne où on n'est pas forcément là au bon moment. Pour terminer, je rappelle ce qu'a dit Michel, il est impératif de surveiller l'ensemble des points potentiels de réapparition et pas uniquement celui qui nous fait plaisir. Tout en rappelant les précautions élémentaires inhérentes au risque de contamination des prélèvements pas la personne qui a injecté. On est des spéléos, ayons une rigueur implacable dans le but que nos résultats ne soient pas attaquables par des pros et d'être reconnus pour notre travail. |
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En ce qui me concerne hors des prélèvements point de salut si l’on veut aborder la problématique quantitative d’un traçage. Le fluo relevé et changé à périodicité plus large n 'est là qu'en sécurité pour jouer dans la durée et pour le cas où la caisse d'échantillons prendrait feu. En plus les fluos récupèrent toute les fluorescences parasites qui traînent maintenant dans les milieux naturels. L'idéal est bien sûr le préleveur automatique. L'ennui c'est qu'au CDS 38 nous en avons deux qui ne nous ont valu que des mécomptes sérieux. Par contre avec le SC Vienne nous en avons autrefois utilisés 2 (venus par prêt) qui fonctionnaient parfaitement. J ai fait autrefois des traçages en Suisse où pendant 4 jours les équipes de ramassage se relayaient sur un pas de 2 puis 4 h sur 9 sources situées en zone montagneuse. Question de motivation.... Évidemment on dort pas beaucoup, c'est le principe des quarts dans la Marine. 4 h de travail 4 h de sommeil... Pas question de bonnes nuits confortables pendant la durée de l'expérience, on se rattrape après... |
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Ne pas chercher à
obtenir une courbe de restitution en la corrélant avec le débit
de la source est à mon sens une erreur. Pour les préleveurs
automatiques, j'en utilise beaucoup et de diverses marques (j’peux
conseiller). Franchement les modèles de moins de 10 ans sont
très fiables (attention aux crues bien évidemment).
Vous pouvez aussi les louer (cf : Hydreka près de Lyon). Pour
vos remarques sur le vol, je suis assez étonné. Ca fait
15 ans que professionnellement, je laisse traîner des appareils
(débitmètres, préleveurs, centrales d'acquisition
des données, ect...) en pleine nature voir en zone périurbaine,
et on m'a jamais rien fauché (bon c'est vrai, j'habite en Auvergne
! ! !...). Petit conseil, ne cherchez pas à planquer le matériel,
mettez le en évidence en expliquant qui vous êtes et
ce que vous faites. Pour le fluorimètre, oui c’est un appareil coûteux, peu être que demain la FFS aura la possibilité d’en acheter un deuxième. Mais je ne doute pas que certaines de nos structures CDS ou CSR pourraient aussi envisager d’investir sur ce type de matériel. Après y’a plus qu’à mutualiser pour des opérations importantes. |
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Nous avons déjà
réalisé des traçages, en collaboration avec la
DIREN Bourgogne qui nous a fourni gratuitement tout le matériel
nécessaire (fluo+capteur), expliqué la méthodologie,
et analysé l'ensemble des résultats. Bref, cela ne nous
a pas coûté un centime sauf quelques veillées
nocturne, du café et un peu d'essence pour les déplacements.
Cela demande aussi de monter un dossier proprement et d'aller
rencontrer les interlocuteurs. C'était en 1996 mais nous avons toujours conservé nos contacts DIREN qui sont prêts à renouveler l'expérience. |
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Les opérations de traçages réalisées par le milieu spéléo intéressent souvent de nombreux acteurs locaux. Monter une opération de traçage scientifiquement rigoureuse avec le soutient financier de divers partenaires est possible et profitable à tous. Avec un peu de financement, le soutient technique de la commission scientifique, y’a possibilité de louer du matériel fiable et d’arrêter de " bricoler " en posant 3 fluocapteurs | |
Les charbons pour aquarium font trés bien l'affaire. Du moins, ça a bien fonctionné lors de notre dernière coloration. Un article est disponible a ce sujet : http://www.speleolibre.com/article-14491090.html | |
Variations, gags et coups de gueule... |
Feignasses les spéléos ? Je réalise également des prélèvements d'eau, mais comme on n'est pas sûr d'être là quand ça sort, ni de qui pourra rester pour faire les prélèvements, je préfère toujours avoir des fluocapteurs au cas où. L'expérience montre que quand une coloration sort à une source de façon visible les copains sont contents et veulent bien rester pour remplir des flacons pendant ... 1 heure. Après 2h ça roumègue dur et après 3h y'a plus personne... Et pour ce qui est de la surveillance des autres sources (où le colorant est toujours susceptible de sortir en décalé quelques jours après, il n'y a plus personne pour y aller...). L'idéal c'est d'avoir 10 logeurs à
fluo étanche et autonomes. Mais là, même
les services des eaux qui aiment bien sponsoriser les spéléos
pour se payer des traçage pas cher, ne veulent pas... Quels
petits joueurs ! |
Non, non non et non
!
Je ne suis pas d'accord du tout à la fiabilité
des prélèvements d'eau. J'ai de nombreux
traçages à mon actif, et des réapparitions
toutes autant diverses que variées. Plusieurs exemples : Mettre un fluorimètre en continu est certes un plus, mais en dehors de faire joli dans un rapport ça n'apporte rien. Rien ne vaut les capteurs, s'ils sont bien prélevés, à pas réguliers pour que ce soit un minimum comparable cela va sans dire |
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Personne ne conteste l'intérêt des analyses d'eau (j'en fait moi-même) mais dire que l'on "bricole" quand on n'utilise (que) des fluocapteurs est totalement injustifié. Ce serait même le contaire : ceux qui bricolent sont ceux qui n'utilisent pas de fluocapteurs. Sur mon secteur j'ai vu des traçages fait par des "PRO" de labo scientifique et tout et tout, dont les résultats et les compte-rendus sont lamentables. Un enfant aurait fait mieux... Ce qui rend un traçage utile et intéressant (qu'il soit sorti ou non d'ailleurs), c'est le soin apporté à l'ensemble de la manip (conditions d'injection, pluviométrie, débits de sources, tableau de surveillance, prélèvements d'eau, fluocapteurs, courbe de restitution, rapport et interprétation, liste des participants, méthodologie, etc... Si tout n'est pas noté dans le rapport, au
bout de quelques années on ne retient (si le colorant est sorti)
que la ou les sources où le traçage est sorti et c'est
très frustrant pour ceux qui par la suite feront d'autres colorations
et voudront en savoir plus pour croiser les interprétations. |
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Résumé du débat | En résumé, il faut savoir ce qu’on cherche et utiliser le matos le plus adapté.
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Compléments d'information |
Additifs techniques au thème :
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Super mini bibliographie :
Des adresses pour trouver du charbon actif :
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Sujets connexes : néant |
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