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sous terre : |
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Intitulé du problème soulevé. | Messages traités | Contributeurs | Date |
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Je voudrais savoir si des personnes ont déjà
tenté de filmer sous terre avec un camescope numérique
? Est-ce qu'il faut rajouter de la lumière ? Avez-vous une
idée pour fixer la caméra lors de la descente d'un puits
? |
8 |
6 |
Mars 2007 |
Page mise à
jour le :
15-Déc-2023
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Documents
annexes |
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Doc
1 : ampoule halogène 12 V |
Doc
2 : spot HMI pro |
Doc
3 : ampoule HMI |
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Avis divers autres techniques | On peut faire des images d'ambiance sans ajout de lumière, mais si tu veux faire un film il te faut un éclairage. Personnellement j'utilise deux spots halogène dichroïque 12V alimenté par des batterie au plomb gélifié de moto que je place dans une sacoche banane à la ceinture. Le premier spot est fixé sur un support qui se clampe sur le sabot de flash du camescope, le second dans un support d'éclairage de jardin (qui se plante normalement) dans la terre. C'est important car ça chauffe et que sans ça tu te brûles les mains même avec des gants. En plus avec la pique c'est pratique pour le planter dans l'argile au cas où. Le premier spot éclaire devant moi et le second est tenu par le personnage qui progresse devant (pour donner l'échelle entre autres). Avec une batterie de moto standard on a une autonomie d'environ 30 min. Prévois une boite étanche et robuste pour le transport. |
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On peut filmer sous
terre sans éclairage sous les conditions suivantes
:
- disposer d'un camescope sensible à la lumière,
en général ceux grand public ne sont pas terribles (grain,
couleurs fadasses) quand on est en basses lumières. Actuellement,
compter 1500 € pour le premier prix d'une caméra correcte... - quand il y a plein de spéléo dans le champ et qu'ils s'éclairent à l'acétylène (dans ce cas, régler la balance des blancs sur « lumière artificielle », cela limitera l'éffet rougeâtre des acétos) et éviter qu'il y ait des spéléos au led en même temps (car là, la lumière est plus bleue que la lumière du jour... et en plus cela ne donne pas de lumière diffuse... encore que j'ai vu dans la sortie des enfants de la lune des montages au led Luxeon très efficaces... dans ce cas, bloquer la balance des blancs sur «lumière du jour»). - ne jamais laisser la balance des blancs sur « automatique » le résultat est naze (surtout si tu as un fond ocre ou une dominante argileuse, lentement mais inexorablement l'automatisme va te faire un gris général) Mais le mieux est quand même d'ajouter de la lumière ! Je ferai une réserve sur la lampe fixée sur la caméra, car cela donne une lumière frontale pas terrible pour donner du relief au paysage et aux spéléos, de plus en cas de particules dans l'air (poussière, gouttes d'eau) cela surexpose les poussières et donne un effet neige pas génial. J'utilise pour ma part des lampes très chères, des HMI, qui durent 5 fois plus qu'une halogène pour la même puissance lumineuse. C'est un peu délicat à utiliser, car le ballast qui lance l'ampoule à décharge crée des courants de 10.000 V... dans l'eau, faut faire gaffe... Et l'ampoule grille facilement sous terre (200 € pièce). Voir le site de LTM. Si tu regardes « À travers la Pierre
», dans les galeries de section « humain » (les
puits d'entrée, et les galeries jusqu'au passage du vent) on
a filmé avec des HMI de 22 W (équivalent 100 W halogène)
et un 200 W (équivalent 1000 W ! dans le puits du Beffroi),
mais aussi parfois juste à l'acétylène. Un dernier conseil : l'éclairage, c'est de la technique pure, certes, mais c'est aussi du feeling : il faut savoir équilibrer les puissances pour éviter les sur-expositions sur des premiers plans, il faut savoir faire jouer les reflets, les contre-jours, surtout dans un milieu aquatique, et faire jouer les reliefs... Bref, il faut chercher les meilleurs angles où diriger la lumière, et cela l'éclairagiste ne le voit pas, seul le cadreur peut le ressentir dans le viseur. Donc soit tu as un éclairagiste doué qui réfléchit, soit tu fais comme moi en général : tu te déplaces pour trouver le bon effet et tu chopes l'instant... La caméra en puits : |
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Plus lourd, rustique mais plus simple à fabriquer, une halogène 12 V 50 W dans une boite de conserve et un support de plafond + une batterie 12 V plomb électrolyte gélifié. Le nombre d'Ah conditionne la durée, 7 Ah = 1 heure environ. |
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L'ennui c'est que la «température de couleur» des halogènes est de 5200 K, c'est à dire une lumière très chaude par rapport aux Leds qui équipent de plus en plus les spéléos. Si on mixe un éclairage HID (6800 K) ou HMI de 25 W -qui donne l"équivalent d'une halogène de 1000W- (6000 K) avec des Leds blanches de dernière génération, on a des températures de couleur très proches, et des durées remarquables avec une batterie de 7Ah. | |
Les fabricants de lampes (Philips,
Osram...) commercialisent des lampes pour applications spéciales
(projection, prise de vue, microscopie...) qui ont un rendement lumineux et une température de couleur améliorés, au détriment bien sûr de la durée de vie qui oscille entre 300 et 25H selon les modèles. Pour exemple, une lampe halogène 12V 50W (64440S Osram) normale a une durée de vie utile de 4000H pour un flux lumineux de 910 lumens. La lampe de même puissance (avec un dopage au Xénon en plus des halogènes) 12V 50W (64610 Xenophot Osram) durée de vie 50H émet 1600 lumens. Cela permet de bricoler des projecteurs relativement performants, robustes, simples et surtout pas chers. Développement durable oblige, ces deux fabricants proposent aujourd'hui une gamme dite IRC ou Energy Saver (Chez Osram). Le principe est de transformer une partie des infrarouges émis par le filament en lumière visible, augmentant ainsi le rendement des lampes tout en conservant une durée de vie acceptable pour un usage « normal » (64440 IRC = 12V 50W/4000H/1200 lumens chez Osram). Reste à savoir quelle est la part de marketing et la part de réalité dans cette « nouveauté » ?? Lien vers le site Osram : http://www.osram.fr/osram_fr/index.html
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Variations, gags et coups de gueule... |
néant |
Résumé du débat | Plusieurs possibilités s'offrent au cinéaste souterrain, le choix dépend surtout de la qualité des images souhaitées et des moyens dont on dispose pour tourner le film. En effet suivant l'objectif et les solutions choisies, le coût pourra varier de 1 à 10. |
Compléments d'information | Additif technique au thème : http://www.filmandvideolighting.com/ltmlighting.html un site d'éclairages professionnels. |
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