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Photographier
sous terre :
s'éclairer au flash |
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CHANGER DE... |
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Documents
annexes |
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Doc. 1 : Flash Vivitar DF 200 |
Doc. 2 : la cellule suisse |
Doc. 3 : Olympus E 410 |
Doc. 4 : Flash Yongnuo YN-560 III |
Doc. 5 : radiocom. YN560 TX |
Doc. 6 : radiocom. RF603 II |
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Avis divers question 1 |
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Si tu ne peux pas travailler en mode manuel et en pose, l'open flash t'est interdit mais il reste peut-être la possibilité d'utiliser plusieurs flash asservis avec des contraintes pour le réglage du flash à condition de connaître l'ouverture. Il est nécessaire que ton APN ne balance pas de pré éclairs anti yeux rouges ou pour la MAP. Sinon il faut des cellules spéciales (à tester au préalable de préférence). Le mieux est de faire des essais car la documentation des APN est parfois peu compréhensible et inexacte. |
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Avant tout vérifie que
ton appareil peut fonctionner en mode manuel, car pour utiliser
un flash asservi par cellule, tu devras toujours travailler en mode
manuel. |
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Les flashs dédiés asservis étant très chers, je pense que n'importe quel flash devrait convenir à condition d'avoir un minimum de puissance (NG20 à 100 ISO), ensuite faire des réglages en utilisant le NG ou la cellule du flash. Tu devrais pouvoir en utiliser plusieurs, le mieux étant d'en acheter d'occasion à bas prix, dans ce cas attention à ne pas les utiliser en les branchant directement sur l'APN, même si une prise de synchronisation est présente, car il peut y avoir des problèmes de tension qui risquent d'endommager ton boîtier. |
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Un flash de nombre-guide faible
peut servir à donner du "peps" à tes photos
en l'utilisant en contrejour. Il peut aider également à
enrichir la lumière pour des photos de concrétions en
utilisant le contrejour ou l'éclairage latéral. Un flash
(ou mieux plusieurs flashes sur cellules) plus puissant permettra
d'éclairer de plus grands volumes. Il est bon de vérifier que ton APN est capable de ne lancer qu'un seul éclair (par exemple en mode manuel) faute de quoi si ta cellule est de type "classique", le flash supplémentaire partira sur le ou les pré-éclairs destinés aux réglages de l'appareil. Si ta cellule est de type "classique" et ton APN ne dispose pas de simple éclair, il faut alors une cellule spéciale pour numérique. |
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Exemple : le Flash VIVITAR DF 200 est compatible avec les appareils numériques, on le trouve aux alentours de 60 €. Mais il faut noter que le NG n'atteint 31 que pour
une focale équivalente de 105 mm, avec un 50 mm on arrive à
25-28 et avec un 28mm on arrive à 23. On peut régler la puissance (1 = full, 1/4, 1/8, 1/16), souvent en spéléo il faut balancer toute la sauce et ça n'est probablement intéressant que pour la proxiphoto. Il n'est pas certain que ce flash dispose d'une cellule et le réglage serait manuel. Il faudrait donc régler le zoom du flash, déterminer le nombre guide, jouer avec la puissance et faire des essais ? Il n'y a aucune info sur la portée de détection... Conclusion : ce flash ne me semble vraiment pas adapté à la spéléo. Le mieux est de disposer d'un boîtier qui permet de travailler sans pré-éclairs, n'importe quelle cellule est alors utilisable avec n'importe quel flash. Par contre, si on compare au prix des cellules d'asservissement pour APN, il pourrait être intéressant de l'employer comme flash principal en le décentrant. |
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L'Open
Flash est assez difficile à mettre en oeuvre dans
des volumes pas trop grands : il arrive que le personnage soit partiellement
effacé par un éclair de flash ultérieur, ou alors
on a des ombres multiples comme sur un stade de foot. Dans un grand
volume c'est plus facile. Mais avec un appareil numérique il y a une autre technique, plus sûre : elle consiste, l'appareil étant sur pied, à prendre plusieurs photos successives en déplaçant le flash à chaque fois, puis à fusionner les images sous Photoshop. Le contrôle est maximal, puisqu'on peut doser le poids relatif de chaque image, ne fusionner qu'une partie du cadre, en corriger individuellement la colorimétrie, etc. Et on peut faire ça avec un APN compact, dès que le temps de pose peut descendre à 1s. |
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Tu peux aussi travailler
avec un projecteur. Il existe des modèles
portables très puissants et rechargeables, avec DELs (lumière
froide, à corriger éventuellement) ou ampoule classique
(lumière chaude, à corriger éventuellement).
C'est très pratique : tu choisis la manière d'éclairer,
tu sais par avance ce que ça donne, etc. Ce qui calme,
c'est le prix ! |
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Un projecteur,
c'est le mieux actuellement : une source de lumière continue
froide, genre lux du jour, comme pour un film-vidéo. Inconvénients : c'est cher, lourd, et la batterie a une durée limitée dans le temps : détails non négligeables ! |
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Mais attention,
sur les appareils modernes c'est un dispositif électronique
qui maintient l'obturateur ouvert (plus un ressort), donc
de longues poses peuvent vider les piles. |
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Résumé du débat | Plusieurs techniques sont possibles :
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L'avis du webmestre | ![]() |
Avis divers question 2 |
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Les CCD ont par nature un courant d'obscurité qui remplit les "puits" d'électrons en quelques dizaines de secondes - d'où la limitation du temps de pause. On diminue le courant d'obscurité en refroidissant le CCD (-30 à -50°C). Il est alors possible de faire des pauses de plusieurs dizaines de minutes : utilisations pro et astronomie amateur - mais pas sur les APN grand public. |
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Techniquement, la pose
longue est incompatible avec la technologie des APN grand public
(plus le temps de pose augmente, plus le capteur chauffe, plus le
bruit augmente... au point de rendre l'image inutilisable). |
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Côté traitement logiciel, il y a toute une série d'utilitaires chez Mediachance qui valent le détour, certains payants, certains gratuits... Il faut absolument les essayer (j'ai personnellement adopté Photobrush pour les opérations courantes : bien plus efficace et rapide que Photoshop et consorts). |
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Neat Image est
une solution performante pour diminuer l'inesthétique grain
numérique : http://www.neatimage.com Ce filtre, donnant des résultats spectaculaires, se base sur le profil de bruit propre à chaque type d'appareil. La version de démo gratuite est suffisante pour le spéléo photographe. De nombreux profils de bruit sont téléchargeables. |
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Dans Photoshop
: - ouvrir l'image à "nettoyer" et la carte d'obscurité, - menu Image/Calculations..., - sélectionner les deux images et l'opération de soustraction. Pour le filtre médian, il doit être natif dans Photoshop : - menu Filter/Noise/Median... |
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Si tu as Photoshop
en version complète, en plus de tes photos en open-flash, tu
fais dans les mêmes conditions une "carte d'obscurité"
du CCD - sous terre, c'est facile, suffit de tout éteindre.
Il est préférable ce faire cette carte d'obscurité
au milieu des autres photos, car elle varie avec la température
de l'appareil. Il suffit ensuite, rentré à ses pénates, de soustraire numériquement la carte d'obscurité à chacune des photos (photoshop le fait). Il peut-être intéressant pour peaufiner de multiplier les pixels de la carte d'obscurité par un coefficient numérique à ajuster. Je l'ai fait sur des images du ciel étoilé, justement avec des pauses de 8s - les pixels chauds sont gommés de façon efficace. Sans carte d'obscurité, tu peux aussi essayer d'appliquer un filtre médian, ou un filtre minimal, ou min puis max = fermeture. Je ne sais plus si ces filtres sont d'origine dans photoshop, ou si il faut les rajouter. C'est moins intelligent que la méthode précédente, mais plus que de rajouter du flou. |
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Cherchez aussi "Scion image",
clone pour PC de "NIH image" créé pour Mac.
Gratuit et très efficace pour l'imagerie scientifique. Travaille en spatial et fréquenciel sur des images monocanal, possibilité d'écrire des macros en Pascal. |
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Résumé du débat |
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L'avis du webmestre | ![]() |
Avis divers sur questions 3 et 4 |
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Le modèle SwissFlash de notre ami Michel Demierre peut s'adapter à l'aide des divers Switch à toutes les situations, sur le réglage d'origine APN, elle me permet de déclencher sans soucis, avec tous les APN que je connais. |
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En cas de problème avec
une cellule SwissFlash de chez Techtonique, n'hésitez pas à
prendre contact avec eux pour obtenir la solution : ils sont très
fiables en général en SAV. |
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Résumé des débats de novembre 2013 par M. B. :
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Avis divers sur questions 5 |
Petit rappel, sur le flash Yongnuo YN-560
III les modes de réception sont les
suivants : M : Sabot (ne pas confondre avec le mode d'exposition Manuel) pour les APN possédant une griffe, S1 : Synchro 1er éclair de pré-flash (utilisation déportée), S2 : Synchro 2ème éclair de pré-flash (utilisation déportée), RX : Réception radio 2.4 Ghz depuis un émetteur TX comme les ref. RF560 ou 600TX, RF603, YN560TX, (utilisation déportée). |
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![]() ![]() Les flashes YN560 III (Doc. 4) en mode "S" ne fonctionnent pas par radio dans ce mode mais par cellule infrarouge incorporée à l'avant du flash. Si les deux flashes "esclaves" sont réglés sur "S1", ils partiront sur le premier éclair. Comme cette cellule est peu sensible (comparée à la Firefly), elle DEVRAIT déclencher sur le YN560 III principal attaché à la Firefly et donc, a priori, ta photo est dans la boîte. Si les deux flashes "esclaves" sont réglés sur "S2", ils doivent se déclencher sur le deuxième éclair. Dans ce cas la probabilité est nulle pour qu'ils soient déclenchés par le flash principal et très faible qu'ils soient déclenchés par le flash de l'appareil photo. Mes essais en champ libre (extérieur, comparable à une salle importante en spéléo) montrent que la cellule IR du YN-560 III est sensible jusqu'à 25 m en vision directe pour un flash assez puissant (par ex un YN-560 III) et environ 15 m en vision directe avec le flash incorporé d'un APN compact. Résumé : ta proposition
est OK aux conditions suivantes : Deuxième cas : Voir également "Info EFS" N°52 pp. 26-27 : "Open flash économique avec un appareil photo numérique" de Pierre-Michel Abadie Pour ma part, avec d'autres APN compact, j'ai eu de bons résultats
en opérant comme suit (open-flash) : NDLR : l'émetteur RF-600 TX couplé au récepteur RF-602 RX permet de déclencher à distance le flash YN-560 II qui n'a pas de réception radio ou utilisé seul (sans RF602 TX) de déclencher les YN-560 III en mode RX. Le modèle RF603 (Doc. 6) est un déclencheur TX-RX, il est donc vendu par deux unités identiques, une comme émetteur à placer sur l'appareil ou tenue à la main et l'autre comme récepteur sur le flash 560 II à piloter. La référence est suivie d'une lettre N=Nikon ou C=Canon. L'émetteur YN-560 TX (appelé parfois "trigger", Doc. 5) permet en plus de transmettre aux flashes YN-560 III les commandes de réglages de puissance ou de zoom si ceux-ci sont en mode RX (réception). Cette radiocommande fonctionne même si elle n'est pas reliée à un boîtier APN (tenue à la main par exemple), elle est munie d'un écran de contrôle des réglages. Elle évite aux assistants photographes de manipuler les flashes esclaves pour les régler. Il est alors possible de photographier en binôme, le second spéléo servant de "personnage" plus que d'assistant. |
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J'ai essayé ce soir avec une Firefly 3 connectée à un émetteur Yongnuo RF603 II (Doc. 6) et cela ne fonctionne pas. | |
Les flashes doivent être
actionnés (déclenchés) soit par onde
radio (récepteur RX), soit par éclair lumineux (cellule).
Les TG-x ne possédant pas de contact synchro (prise ou sabot),
il faut utiliser l'éclair du flash incorporé.
Un filtre permet de masquer la partie visible du flash, par contre, la cellule (Firefly) y est sensible. Et c'est donc l'éclair du TG-x qui déclenche le flash maître déporté. Ensuite, la chaîne proposée par tient la route : flash maître esclave, avec ou sans trigger (les Yongnuo III ont un système radio embarqué, non ?), sinon ils possèdent une cellule intégrée comme les Firefly) Autre raison de déporter la lumière (outre ajouter de la "profondeur et du relief" à la photo : le flash situé très près de l'objectif, illumine également les jolies particules en suspension (ou les gouttelettes d'eau), créant ainsi de magnifiques photos ratées. NDLR : le flash Yongnuo YN-560 II possède une simple cellule incorporée (modes S1 et S2), le YN-560 III possède une cellule et un récepteur radio seul (mode RX), le YN-560 IV possède une cellule, un récepteur radio et un émetteur (mode TX) pour piloter d'autres flashes à 2.4 Ghz : il s'agit donc d'une flash maître. Par contre, tous ces flashes sont des flashes manuels (pas de TTL). ATTENTION
: la mention «
Yongnuo YN560-III Flash Speedlite (...) 2.4Ghz émetteur-récepteur
»
que l'on trouve souvent sur les sites de vente en ligne est erronée
!!! Le YN560 III n'est pas émetteur, c'est un flash esclave
!!!!! Seul le modèle YN-560 IV ou des modèles
supérieurs (TTL dédiés comme par exemple le YN-568EX
II) sont des flashes maîtres. |
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Fonctionnement des émetteurs 560 ou 600TX. Appui bref sur le bouton "test" : les voyants des flash esclaves passent au bleu, cela confirme la bonne liaison et les paramètres réglés sur ton TX. Puis appuis prolongé sur "test" : déclenchement des flash esclaves. Et voilà, c’est dans la boîte ! |
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NDLR : en mode M (Manuel) on peut avoir un flash sans pré-éclair. Hélas peu d'APN compacts en disposent. |
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Variations, gags et coups de gueule... |
Pour moi juste la cellule
des flashs suffit. Le premier sur pré-éclair
et les autres en mode sans prise en compte des pré-éclair
: ça marche très bien. C'est simplement une question
d'habitude pour être sûr du positionnement des flashs.
Sinon la Firefly moi j'ai du mal. Je l'avais essayée avec les radiocommandes et ça marche 1 fois sur mille : c'est une vrai galère. Je déconseille aussi fortement la Firefly 2 qui ne gère pas le nombre de pré-flashes qui peuvent changer entre deux photos. J'ai arrêté de me servir des cellules, je préfère en manuel et open-flash avec radio ou à la voix avec les assistants car les cellules ça marche jamais avec moi ! Au final je mettais l'appareil photo sur pied et je shootais avec un temps de pose long pour déclencher les flashs en manuel ou avec les radiocommandes. |
Personnellement, sans être
et de loin un expert de la photo, je me contente d’éclairer
la scène avec des lampes (petite lampe vidéo
+ ma frontale + les frontales des coéquipiers). L’avantage
c’est qu’on peut construire le cliché en voyant
ce que ça va donner. L’inconvénient c’est
qu’on augmente l’ouverture et le temps de pose de l’appareil
(TG4 aussi) puisqu’il y a moins de lumière qu’avec
des flashs. Mais le résultat suffit généralement
à mes ambitions modestes de reportage ou de photo souvenir.
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1er test : dans ta cave ! Si ça marche pas on se rabattra sur le pinard !! Si ça marche aussi, d'ailleurs !!!!! |
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Compléments d'information | Sujet connexe : s'éclairer pour la vidéo souterraine. (2007) |
Additifs techniques au thème :
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