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La Boîte à Outils de Souterweb Photographier sous terre :  s'éclairer au flash

Partie : 2007 / 2013 / 2017


CHANGER DE...
Intitulé des problèmes soulevés. Messages
traités
Contributeurs Date
  1. J'ai décidé d'investir dans un 2eme flash, j'ai un Canon A610 et une cellule, mais quelle sorte de flash me faut-il pour de la photo spéléo (puissance, etc.) ?
  2. Cet appareil ne dispose pas de correcteur de bruit numérique et bien qu'il ne dépasse pas 8 secondes de pose, les images sont trop pixellisées. Comment compenser les hots-pixels de mes photo avec un logiciel ?
  3. J'ai tenté l'instantané avec déclenchement du flash esclave. Or quand il n'y a pas de mur pour réfléter un peu l'éclair, la cellule du flash asservi ne fonctionne pas car elle est juste à côté du réflecteur, au fond d'un petit puits. Comment y remédier ?
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Avril et mai 2007

  
Documents annexes
Doc. 1 :
Flash Vivitar DF 200
Doc. 2 :
la cellule suisse
Doc. 3 :
Olympus E 410
Doc. 4 :
Flash Yongnuo YN-560 III
Doc. 5 :
radiocom.
YN560 TX
Doc. 6 :
radiocom. RF603 II

Avis divers question 1

1/ Ton APN a-t-il un mode manuel ? Ou décides-tu : de la sensibilité, du diaphragme et de la vitesse ?
2/ Avec un 2° flash externe déclenché par une cellule et l'éclair du 1er flash, la mesure risque de ne pas être faite correctement par l'APN, car il n'aura pas le temps de prendre en compte le 2° éclair sauf si c'est un flash "dédié" vendu et prévu par le constructeur de ton APN ET si le mode "flash externe" est aussi prévu dans l'APN ;
3/ Pour le choix de la puissance du 2° flash, travailler en réfléchissant sur le thème du Nombre Guide et c'est tout un apprentissage ! Puist tâtonner en faisant plein d'essais...

En attendant les progrès des APN travailler en Open Flash, l'APN ayant une vraie PAUSE, et avec un seul flash qui se déplace pour changer d'endroit et lancer des éclairs. Faire cela dans le noir, ou celui qui tient l'APN recouvre l'objectif avec un tissu noir épais et le flash-man allume une lampe pour se déplacer. L'appareil étant SUR PIED dans les deux cas ! C'est long, mais efficace, comme avec les argentiques ; sauf que là, tu vois le résultat tout de suite, et tu peux recommencer pour corriger le nombre d'éclairs et leur direction...

Si tu ne peux pas travailler en mode manuel et en pose, l'open flash t'est interdit mais il reste peut-être la possibilité d'utiliser plusieurs flash asservis avec des contraintes pour le réglage du flash à condition de connaître l'ouverture. Il est nécessaire que ton APN ne balance pas de pré éclairs anti yeux rouges ou pour la MAP. Sinon il faut des cellules spéciales (à tester au préalable de préférence). Le mieux est de faire des essais car la documentation des APN est parfois peu compréhensible et inexacte.

Avant tout vérifie que ton appareil peut fonctionner en mode manuel, car pour utiliser un flash asservi par cellule, tu devras toujours travailler en mode manuel.

Les flashs dédiés asservis étant très chers, je pense que n'importe quel flash devrait convenir à condition d'avoir un minimum de puissance (NG20 à 100 ISO), ensuite faire des réglages en utilisant le NG ou la cellule du flash. Tu devrais pouvoir en utiliser plusieurs, le mieux étant d'en acheter d'occasion à bas prix, dans ce cas attention à ne pas les utiliser en les branchant directement sur l'APN, même si une prise de synchronisation est présente, car il peut y avoir des problèmes de tension qui risquent d'endommager ton boîtier.

Un flash de nombre-guide faible peut servir à donner du "peps" à tes photos en l'utilisant en contrejour. Il peut aider également à enrichir la lumière pour des photos de concrétions en utilisant le contrejour ou l'éclairage latéral. Un flash (ou mieux plusieurs flashes sur cellules) plus puissant permettra d'éclairer de plus grands volumes.
Il est bon de vérifier que ton APN est capable de ne lancer qu'un seul éclair (par exemple en mode manuel) faute de quoi si ta cellule est de type "classique", le flash supplémentaire partira sur le ou les pré-éclairs destinés aux réglages de l'appareil.
Si ta cellule est de type "classique" et ton APN ne dispose pas de simple éclair, il faut alors une cellule spéciale pour numérique.

Exemple : le Flash VIVITAR DF 200 est compatible avec les appareils numériques, on le trouve aux alentours de 60 €.

Mais il faut noter que le NG n'atteint 31 que pour une focale équivalente de 105 mm, avec un 50 mm on arrive à 25-28 et avec un 28mm on arrive à 23.
Le réglage de la compatibilité est manuel, il faut compter le nombre de pré-éclairs et régler le DF200 en fonction du résultat trouvé. On peut choisir 1 (pas de pré-éclair) ou 2 (1 pré-éclair), ensuite il faut passer en mode détection automatique du nombre de pré-éclairs avec la position "detect". Par contre il faut refaire ce réglage à chaque fois que le flash a été éteint.

On peut régler la puissance (1 = full, 1/4, 1/8, 1/16), souvent en spéléo il faut balancer toute la sauce et ça n'est probablement intéressant que pour la proxiphoto. Il n'est pas certain que ce flash dispose d'une cellule et le réglage serait manuel. Il faudrait donc régler le zoom du flash, déterminer le nombre guide, jouer avec la puissance et faire des essais ? Il n'y a aucune info sur la portée de détection...

Conclusion : ce flash ne me semble vraiment pas adapté à la spéléo. Le mieux est de disposer d'un boîtier qui permet de travailler sans pré-éclairs, n'importe quelle cellule est alors utilisable avec n'importe quel flash. Par contre, si on compare au prix des cellules d'asservissement pour APN, il pourrait être intéressant de l'employer comme flash principal en le décentrant.

L'Open Flash est assez difficile à mettre en oeuvre dans des volumes pas trop grands : il arrive que le personnage soit partiellement effacé par un éclair de flash ultérieur, ou alors on a des ombres multiples comme sur un stade de foot. Dans un grand volume c'est plus facile.
Mais avec un appareil numérique il y a une autre technique, plus sûre : elle consiste, l'appareil étant sur pied, à prendre plusieurs photos successives en déplaçant le flash à chaque fois, puis à fusionner les images sous Photoshop. Le contrôle est maximal, puisqu'on peut doser le poids relatif de chaque image, ne fusionner qu'une partie du cadre, en corriger individuellement la colorimétrie, etc. Et on peut faire ça avec un APN compact, dès que le temps de pose peut descendre à 1s.
Tu peux aussi travailler avec un projecteur. Il existe des modèles portables très puissants et rechargeables, avec DELs (lumière froide, à corriger éventuellement) ou ampoule classique (lumière chaude, à corriger éventuellement). C'est très pratique : tu choisis la manière d'éclairer, tu sais par avance ce que ça donne, etc. Ce qui calme, c'est le prix !
Un projecteur, c'est le mieux actuellement : une source de lumière continue froide, genre lux du jour, comme pour un film-vidéo.
Inconvénients : c'est cher, lourd, et la batterie a une durée limitée dans le temps : détails non négligeables !
Olympus vient de sortir le E-410 (capteur NMOS de Panasonic) qui dispose d'une vraie pause. Dans les spec ici il y a une limite à 8 minutes mais dans le manuel ici il n'y a aucune limite indiquée. Attention c'est un réflex et le prix est conséquent.
Mais attention, sur les appareils modernes c'est un dispositif électronique qui maintient l'obturateur ouvert (plus un ressort), donc de longues poses peuvent vider les piles.
Résumé du débat

Plusieurs techniques sont possibles :

  • Les poses longues, difficiles avec les APN de base mais désormais possibles avec du matériel récent plus haut de gamme.
  • L'open flash avec des opérateurs qui tiennent des flashs supplémentaires à cellules additionnelles mais avec un APN en mode manuel total.
  • Des flashs asservis et dédiés tenant compte des pré-éclairs ou des cellules de ce type, mais cette solution est chère.
  • Des prises de vues multiples recombinées par un logiciel de traitement d'image : attention l'appareil photo doit être absolument immobile.
  • L'open flash avec des flashes esclaves pilotés par radio depuis l'APN avec une radiocommande ou un flash maître (voir technique expliquée ci-dessous).
L'avis du webmestre
Ne jamais oublier que malgré l'apparition récente et le succès de la photo numérique, les techniques d'éclairage à l'ancienne sont toujours valables : grosses ampoules flash ou poudres éclairantes (même si elles sont devenues parfois difficiles à trouver). Le résultat est toujours spectaculaire !

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Avis divers question 2

Pour éviter voile et effet de neige occasionnés par le flash de l'APN (voir sujets connexes au bas de ette page), recouvrir le flash de l'APN d'un film IR qui ne laisse pas passer les longueurs d'onde visibles.

Les CCD ont par nature un courant d'obscurité qui remplit les "puits" d'électrons en quelques dizaines de secondes - d'où la limitation du temps de pause. On diminue le courant d'obscurité en refroidissant le CCD (-30 à -50°C). Il est alors possible de faire des pauses de plusieurs dizaines de minutes : utilisations pro et astronomie amateur - mais pas sur les APN grand public.

Techniquement, la pose longue est incompatible avec la technologie des APN grand public (plus le temps de pose augmente, plus le capteur chauffe, plus le bruit augmente... au point de rendre l'image inutilisable).
Les solutions :
- refroidissement du capteur
- traitement électronique du signal (ce qu'à fait Kodak avec ses feu DCS Pro14 n et dérivés... avec une sensibilité qui passe de ISO 160 à ISO 6 !)
- traitement logiciel.

Côté traitement logiciel, il y a toute une série d'utilitaires chez Mediachance qui valent le détour, certains payants, certains gratuits... Il faut absolument les essayer (j'ai personnellement adopté Photobrush pour les opérations courantes : bien plus efficace et rapide que Photoshop et consorts).

Neat Image est une solution performante pour diminuer l'inesthétique grain numérique : http://www.neatimage.com
Ce filtre, donnant des résultats spectaculaires, se base sur le profil de bruit propre à chaque type d'appareil.
La version de démo gratuite est suffisante pour le spéléo photographe. De nombreux profils de bruit sont téléchargeables.
Dans Photoshop :
- ouvrir l'image à "nettoyer" et la carte d'obscurité,
- menu Image/Calculations...,
- sélectionner les deux images et l'opération de soustraction.
Pour le filtre médian, il doit être natif dans Photoshop :
- menu Filter/Noise/Median...
Si tu as Photoshop en version complète, en plus de tes photos en open-flash, tu fais dans les mêmes conditions une "carte d'obscurité" du CCD - sous terre, c'est facile, suffit de tout éteindre. Il est préférable ce faire cette carte d'obscurité au milieu des autres photos, car elle varie avec la température de l'appareil.
Il suffit ensuite, rentré à ses pénates, de soustraire numériquement la carte d'obscurité à chacune des photos (photoshop le fait). Il peut-être intéressant pour peaufiner de multiplier les pixels de la carte d'obscurité par un coefficient numérique à ajuster. Je l'ai fait sur des images du ciel étoilé, justement avec des pauses de 8s - les pixels chauds sont gommés de façon efficace.
Sans carte d'obscurité, tu peux aussi essayer d'appliquer un filtre médian, ou un filtre minimal, ou min puis max = fermeture. Je ne sais plus si ces filtres sont d'origine dans photoshop, ou si il faut les rajouter. C'est moins intelligent que la méthode précédente, mais plus que de rajouter du flou.
Cherchez aussi "Scion image", clone pour PC de "NIH image" créé pour Mac.
Gratuit et très efficace pour l'imagerie scientifique. Travaille en spatial et fréquenciel sur des images monocanal, possibilité d'écrire des macros en Pascal.
Résumé du débat

Plusieurs logiciels permettent d'améliorer les photos numériques prises sous terre et en particulier celles faites en pose et qui sont pixellisées.

L'avis du webmestre En attendant des réflex numériques efficaces et abordables, achetez un boîtier reflex argentique d'occasion que vous utiliserez pour vos photos spéléos : ils sont robustes, de moins en moins chers et permettent de réaliser de superbes clichés souterrains.

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Intitulé du problème soulevé Messages
traités
Contributeurs Date
4. J'envisage un flash esclave pour mon Panasonic FT3 et j'ai trouvé 2 modèles, lequel choisir : Gloxy by Besel 828 DFE NG 28 à 50euros, et le Gloxy by Besel 328 AF NG28 à 70 euros ? Est-il préférable d'utiliser une cellule et laquelle ?
33
8
novembre 2013

Avis divers
sur questions
3 et 4
Il existe des cellules sphériques que l'on peut raccorder à unflash par un cordon de longueur idoine et le problème est résolu.
Une cellule qui comptabilise les préflashs est disponible chez TechTonique et en vente aussi chez Expé mais ce n'est pas donné.

Le modèle SwissFlash de notre ami Michel Demierre peut s'adapter à l'aide des divers Switch à toutes les situations, sur le réglage d'origine APN, elle me permet de déclencher sans soucis, avec tous les APN que je connais.

En cas de problème avec une cellule SwissFlash de chez Techtonique, n'hésitez pas à prendre contact avec eux pour obtenir la solution : ils sont très fiables en général en SAV.

Résumé des débats de novembre 2013 par M. B. :

  • Il n'y a pas d'arnaque avec le flash Gloxy by Besel 328 AF NG28 car il possède une cellule incorporée. Seule sa sensibilité est sujette à caution en conditions spéléo. A la lecture du descriptif, cette marque semble proposer le même modèle ou un modèle "adapté" (sans doute suite à essais) à divers appareils. Pour info, Yongnuo fabrique également de tels flashes mais la seule fois où j'en ai approché un, il semblait peu sensible.
  • Oui on peut déclencher l'appareil photo avec les radios Yongnuo mais encore faut-il que l'appareil ait une prise télécommande (comme pour la griffe flash, de très nombreux compacts (et bien entendu les baroudeurs) n'en ont pas. Des auto-portraits ont été déjà réussis avec 4 flashes dont certains télécommandés par radio à partir de l'appareil et d'autres par les précédents + cellules.
  • Yongnuo a sorti récemment (2013) une télécommande radio avec fonction TTL et synchro au 1/8000ème (attention, les APN ne synchronisent pas aussi vite) référencée YN-622 avec le suffixe correspondant à la marque compatible (N=Nikon ou C=Canon). Encore une fois il faut que l'appareil ait cette fonction et une griffe de déclenchement.
  • Les Yongnuo RF603 (Doc. 6) sont deux boîtiers identiques, l'un émetteur, l'autre récepteur. Applications possibles : le RF603 sur la griffe de l'appareil déclenche autant de flashes distants équipés de RF603 que nécessaire avec les restrictions de canal (16 canaux radio possibles), et de portée.
  • L'un quelconque des RF603 peut déclencher l'appareil photo et tous les autres flashes grâce à son bouton poussoir à condition que le RF603 sur l'appareil photo ait son câble de télécommande connecté.
  • Il faut insister sur la tension disponible sur le sabot du flash. On risque une DESTRUCTION de l'appareil photo ou du récepteur radio si le flash n'a pas la bonne polarité et/ou tension. Voir fichier de M. B. ici il s'agit de flashes qui ont été testés par un spéléo. Seule la polarité des flashes surlignés en vert avec une tension égale ou inférieure à 12 V sont sans risque.
  • Les récepteurs radio Yongnuo RF602 sont instantanément détruits si tension hors norme.
  • Les récepteurs radio Yongnuo RF603 (Doc. 6) ont résisté à des essais avec flashes dont la tension est hors normes, mais ne déclenchent pas si la polarité est inversée.
  • Les cellules SwissFlash 2 et Firefly 3 se moquent de la polarité et de la tension du flash. Il leur faut quand même une tension minimum sur le sabot du flash (par exemple, dans le fichier excel ci-dessus, le flash Minolta 4000 AF ne fonctionne pas avec les diverses cellules en ma possession.
  • Tout flash non standard doit être repéré (par autocollant de couleur par exemple) pour éviter son emploi sur RF602 ou APN, mais cela n'empêche pas son usage en open flash ou sur cellule.

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Intitulé du problème soulevé Messages
traités
Contributeurs Date
5. ? J’aurais besoin de l’avis de photographes spéléo sur mon projet de gestion de la lumière. Question : ces systèmes vous semblent-ils opérationnels, en bref : est-ce que ça peut marcher ?

Configuration 1 : APN Olympus TG-4 / cellule Firefly 3 / trois flashes Yongnuo YN-560 III

Configuration 2 : APN Olympus TG-4 / cellule Firefly 3 / transmetteur Yongnuo YN-560 TX (trigger) / trois flashes Yongnuo 560 III

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9
sept. 2017

Avis divers
sur questions 5
Petit rappel, sur le flash Yongnuo YN-560 III les modes de réception sont les suivants :
M : Sabot (ne pas confondre avec le mode d'exposition Manuel) pour les APN possédant une griffe,
S1 : Synchro 1er éclair de pré-flash (utilisation déportée),
S2 : Synchro 2ème éclair de pré-flash (utilisation déportée),
RX : Réception radio 2.4 Ghz depuis un émetteur TX comme les ref. RF560 ou 600TX, RF603, YN560TX, (utilisation déportée).
Premier cas :
Les flashes YN560 III (Doc. 4) en mode "S" ne fonctionnent pas par radio dans ce mode mais par cellule infrarouge incorporée à l'avant du flash.

Si les deux flashes "esclaves" sont réglés sur "S1", ils partiront sur le premier éclair. Comme cette cellule est peu sensible (comparée à la Firefly), elle DEVRAIT déclencher sur le YN560 III principal attaché à la Firefly et donc, a priori, ta photo est dans la boîte.

Si les deux flashes "esclaves" sont réglés sur "S2", ils doivent se déclencher sur le deuxième éclair. Dans ce cas la probabilité est nulle pour qu'ils soient déclenchés par le flash principal et très faible qu'ils soient déclenchés par le flash de l'appareil photo.

Mes essais en champ libre (extérieur, comparable à une salle importante en spéléo) montrent que la cellule IR du YN-560 III est sensible jusqu'à 25 m en vision directe pour un flash assez puissant (par ex un YN-560 III) et environ 15 m en vision directe avec le flash incorporé d'un APN compact.

Résumé : ta proposition est OK aux conditions suivantes :
- apprentissage de la Firefly 3 pour déclencher sur le "bon" éclair de l'Olympus,
- flash principal réglé sur M et relié à la Firefly 3,
- flashes auxiliaires (YN-560 III) réglés sur S1 avec leur cellule IR dirigée vers le flash principal.

Deuxième cas :
Il est très peu probable que la Firefly 3 déclenche l'émetteur YN560 TX (Doc. 5), cela ne fonctionne pas avec les autres émetteurs que j'ai essayés. Il faudrait une source de tension entre les deux mais gaffe au risque de destruction.

Voir également "Info EFS" N°52 pp. 26-27 : "Open flash économique avec un appareil photo numérique" de Pierre-Michel Abadie

Pour ma part, avec d'autres APN compact, j'ai eu de bons résultats en opérant comme suit (open-flash) :
- je possède un émetteur Yongnuo RF600TX (photo ci-desssus),
- je le règle sur le canal de mes flashes YN-560 III,
- je programme l'APN dans le mode où je n'ai pas de flash mais une pose lente (05 à 4 secondes selon les modèles),
- j'effectue la mise au point en enfonçant à moitié le déclencheur de l'APN (pre-focus),
- simultanément et de l'autre main, j'enfonce à moitié le bouton de l'émetteur RF600TX,
- je déclenche la photo et "juste après" j'appuie à fond sur le bouton de l'émetteur RF600TX.

NDLR : l'émetteur RF-600 TX couplé au récepteur RF-602 RX permet de déclencher à distance le flash YN-560 II qui n'a pas de réception radio ou utilisé seul (sans RF602 TX) de déclencher les YN-560 III en mode RX. Le modèle RF603 (Doc.  6) est un déclencheur TX-RX, il est donc vendu par deux unités identiques, une comme émetteur à placer sur l'appareil ou tenue à la main et l'autre comme récepteur sur le flash 560 II à piloter. La référence est suivie d'une lettre N=Nikon ou C=Canon.

L'émetteur YN-560 TX (appelé parfois "trigger", Doc. 5) permet en plus de transmettre aux flashes YN-560 III les commandes de réglages de puissance ou de zoom si ceux-ci sont en mode RX (réception). Cette radiocommande fonctionne même si elle n'est pas reliée à un boîtier APN (tenue à la main par exemple), elle est munie d'un écran de contrôle des réglages. Elle évite aux assistants photographes de manipuler les flashes esclaves pour les régler. Il est alors possible de photographier en binôme, le second spéléo servant de "personnage" plus que d'assistant.

J'ai essayé ce soir avec une Firefly 3 connectée à un émetteur Yongnuo RF603 II (Doc. 6) et cela ne fonctionne pas.
Les flashes doivent être actionnés (déclenchés) soit par onde radio (récepteur RX), soit par éclair lumineux (cellule). Les TG-x ne possédant pas de contact synchro (prise ou sabot), il faut utiliser l'éclair du flash incorporé.
Un filtre permet de masquer la partie visible du flash, par contre, la cellule (Firefly) y est sensible. Et c'est donc l'éclair du TG-x qui déclenche le flash maître déporté. Ensuite, la chaîne proposée par tient la route : flash maître esclave, avec ou sans trigger (les Yongnuo III ont un système radio embarqué, non ?), sinon ils possèdent une cellule intégrée comme les Firefly)

Autre raison de déporter la lumière (outre ajouter de la "profondeur et du relief" à la photo : le flash situé très près de l'objectif, illumine également les jolies particules en suspension (ou les gouttelettes d'eau), créant ainsi de magnifiques photos ratées.

NDLR : le flash Yongnuo YN-560 II possède une simple cellule incorporée (modes S1 et S2), le YN-560 III possède une cellule et un  récepteur radio seul (mode RX), le YN-560 IV possède une cellule, un récepteur radio et un émetteur (mode TX) pour piloter d'autres flashes à 2.4 Ghz : il s'agit donc d'une flash maître. Par contre, tous ces flashes sont des flashes manuels (pas de TTL).

ATTENTION : la mention « Yongnuo YN560-III Flash Speedlite (...) 2.4Ghz émetteur-récepteur » que l'on trouve souvent sur les sites de vente en ligne est erronée !!! Le YN560 III n'est pas émetteur, c'est un flash esclave !!!!! Seul le modèle YN-560 IV ou des modèles supérieurs (TTL dédiés comme par exemple le YN-568EX II) sont des flashes maîtres.

Fonctionnement des émetteurs 560 ou 600TX. Appui bref sur le bouton "test" : les voyants des flash esclaves passent au bleu, cela confirme la bonne liaison et les paramètres réglés sur ton TX. Puis appuis prolongé sur "test" : déclenchement des flash esclaves. Et voilà, c’est dans la boîte !

Je confirme que j'ai pu déclencher mes YN-560 III depuis un émetteur radio RF603 II connecté simplement à une cellule passive "Michel Soulier/SSAC (voir sur ce lien le Doc. 4)", que je tenais face au flash de mon compact (Canon S95 en mode M).
Avantage : la cellule masque le flash, donc pas de points de poussière.
Inconvénient : il ne faut pas plaquer la cellule au flash mais l'avancer légèrement pour qu'elle soit éclairée sur toute sa surface. Du coup la prise en main est beaucoup moins pratique. Je ne me rappelle plus si j'ai testé avec un YN560TX mais ça doit marcher pareil, y'a pas de raison.

NDLR : en mode M (Manuel) on peut avoir un flash sans pré-éclair. Hélas peu d'APN compacts en disposent.

Variations, gags
et coups de gueule...
Pour moi juste la cellule des flashs suffit. Le premier sur pré-éclair et les autres en mode sans prise en compte des pré-éclair : ça marche très bien. C'est simplement une question d'habitude pour être sûr du positionnement des flashs.

Sinon la Firefly moi j'ai du mal. Je l'avais essayée avec les radiocommandes et ça marche 1 fois sur mille : c'est une vrai galère. Je déconseille aussi fortement la Firefly 2 qui ne gère pas le nombre de pré-flashes qui peuvent changer entre deux photos.

J'ai arrêté de me servir des cellules, je préfère en manuel et open-flash avec radio ou à la voix avec les assistants car les cellules ça marche jamais avec moi ! Au final je mettais l'appareil photo sur pied et je shootais avec un temps de pose long pour déclencher les flashs en manuel ou avec les radiocommandes.

Personnellement, sans être et de loin un expert de la photo, je me contente d’éclairer la scène avec des lampes (petite lampe vidéo + ma frontale + les frontales des coéquipiers). L’avantage c’est qu’on peut construire le cliché en voyant ce que ça va donner. L’inconvénient c’est qu’on augmente l’ouverture et le temps de pose de l’appareil (TG4 aussi) puisqu’il y a moins de lumière qu’avec des flashs. Mais le résultat suffit généralement à mes ambitions modestes de reportage ou de photo souvenir.

1er test : dans ta cave ! Si ça marche pas on se rabattra sur le pinard !! Si ça marche aussi, d'ailleurs !!!!!

Compléments d'information Sujet connexe : s'éclairer pour la vidéo souterraine. (2007)

Additifs techniques au thème :


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