Des sites pro ou amateurs (individuels ou clubs de spéléo) proposent des cellules de déclenchement pour flash.

Les cellules vendues dans le commerce photo sont plutôt destinées à un usage extérieur (fragiles et non étanches). Mais elles peuvent dépanner dans des conditions pas trop sévères.

Actuellement plusieurs modèles sont proposés pour une utilisation souterraine et certaines tiennent compte des pré-éclairs de certains flashes incorporés aux appareils numériques.

La cellule spéciale pour APN (qui comptabilise les préflashs) est disponible chez TechTonique (Suisse).

En vente aussi chez Expé mais ce n'est pas donné. Un peu moins de 100 € chez Expé et 80 € (TVA a ajouter ?) chez Techtonique.

Tu peux aussi travailler avec un projecteur. Il existe des modèles portables très puissants et rechargeables, avec DELs (lumière froide, à corriger éventuellement) ou ampoule "classique" (lumière chaude, à corriger éventuellement). C'est très pratique : tu choisis la manière d'éclairer, tu sais par avance ce que ça donne, etc. Ce qui calme, c'est le prix ! Inconvénients : cher, lourd et la batterie a une durée limitée dans le temps.

Le NG atteint 31 mais pour une focale équivalente de 105 mm, avec un 50 mm on arrive à 25-28 et avec un 28mm on arrive à 23 (à 100 ISO). Utilise des piles alcalines ou accus NiCd ou Nimh.

On peut régler la puissance (1 = full, 1/4, 1/8, 1/16), souvent en spéléo il faut balancer toute la sauce et ça n'est probablement intéressant que pour la photo de près.
En manuel on peut juste choisir 1 (pas de pré-éclair) ou 2 (1 pré-éclair), ensuite il faut passer en mode détection automatique du nombre de pré-éclairs. Mais il y a aussi une position "detect" des pré-éclairs. Par contre il faut refaire ce réglage à chaque fois que le flash a été éteint. Pas de mode auto :il faut se baser sur la table au dos du flash et sa tête... Son intérêt dépend de la portée de détection, si elle suffisamment grande (10 à 20 m), pourquoi pas ? Hélas il n'y a aucune info sur la portée de détection mais à voir comment il est proposé de l'employer la portée de détection doit être assez faible. Par contre, si on compare au prix des cellules d'asservissement pour APN, il pourrait être intéressant de l'employer comme flash principal en le décentrant.

Le mieux est de disposer d'un boîtier qui permet de travailler sans pré-éclairs, n'importe quelle cellule est alors utilisable avec n'importe quel flash.

-- télécommande : de nombreux APN ont maintenant une cellule IR qui permet un déclenchement à distance, beaucoup moins cher que les télécommandes filaires mais quelle est la portée ? Encore faut il avoir une prise pour une commande filaire, probablement rare en dehors des reflex. Dans mon cas, à la louche 15€ pour une commande IR contre 60€ pour une filaire. Le pire est que c'est simplement du fil avec un ou deux interrupteurs.

-- durée de pose : de nombreux reflex permettent une durée de pose longue. Attention, c'est un dispositif électronique qui maintient l'obturateur ouvert, donc de longues poses peuvent vider les piles.

-- utiliser le deuxième flash et pas celui intégré à l'APN : en manuel n'importe quel flash à 10 balles le permet avec une cellule d'asservissement adéquate, le flash intégré ne sert alors que pour déclencher à distance l'autre flash. Ensuite soit on utilise le NG, soit le flash fait la mesure, essais préalables nécessaires. En non manuel si on connaît le diaphragme et si l'obturateur permet la synchronisation c'est jouable.

-- si le boîtier le permet, non seulement il faut passer en manuel pour l'exposition, débrayer le dispositif anti yeux rouges et aussi débrayer l'autofocus s'il utilise des éclairs de flash pour la MAP en faible luminosité.

-- un reflex numérique peut être tentant mais c'est du matériel coûteux pour des conditions spéléos.

Pose longue attention : les CCD ont par nature un courant d'obscurité qui remplit les "puits" d'électrons en quelques dizaines de secondes - d'où la limitation du temps de pause. On diminue le courant d'obscurité en refroidissant le CCD (-30 à -50°C). Il est alors possible de faire des pauses de plusieurs dizaines de minutes: utilisations pro et astronomie amateur - mais pas sur les APN grand public.

Mais : Olympus vient de sortir le E-410 (capteur NMOS de Panasonic) qui dispose d'une vraie pause. Dans les spec ici il y a une limite à 8 minutes. Mais dans le manuel ici il n'y a aucune limite indiquée.

Open Flash avec APN : j'ai fait pas mal de photos avec cette technique, mais elle est assez difficile à mettre en oeuvre dans des volumes pas trop grands car il arrive que le personnage soit partiellement effacé par un éclair de flash ultérieur, ou alors on a des ombres multiples comme sur un stade de foot. Dans un grand volume c'est plus facile. J'ai une photo assez sympa de l'aven de la Salamandre, où je n'avais pas recouvert l'objectif, si bien que l'acéto du "flashman"dessine un cheminement emberlificoté.

Mais avec un appareil numérique il y a une autre technique, plus sûre : le compositage. Elle consiste, l'appareil étant sur pied, à prendre plusieurs photos successives en déplaçant le flash à chaque fois, puis à fusionner les images sous Photoshop®. Le contrôle est maximal, puisqu'on peut doser le poids relatif de chaque image, ne fusionner qu'une partie du cadre, en corriger individuellement la colorimétrie, etc. Et on peut faire ça avec un APN compact, dès que le temps de pose peut descendre à 1s.

Ensuite sous Photoshop®, il faut batailler un peu avec les masques de fusion, mais au moins on travaille au chaud et on peut toujours revenir en arrière (alors qu'en open-flash classique on n'a qu'un seul "négatif").

Quelle est la cellule la plus pratique pour déclencher un flash à distance quand on utilise un APN sous terre ?

Voici une astuce qui permet de résoudre un problème récurent en photo spéléo :
- J'ai un petit APN qui a des pré-flash non débrayables.
- Je veux utiliser des cellules qui ne gèrent pas les pré-flash.

L'astuce consiste à utiliser le petit flash "Metz 28 CS2 digital" en relais. Ce flash a une cellule de déclenchement incorporée qui gère les pré-flash.

Pour cela :
- Je bricole un petit cache qui masque le flash vers l'avant et l'envoie sur le côté.
- Je tiens le flash Metz sur le côté à bonne distance, et je déclenche l'APN.

Ainsi, le flash Metz qui gère les pré-flash envoit un grand coup de flash vers l'avant au bon moment et déclenche les cellules externes classiques.

Avantages :
* On peut utiliser des cellules normales pour les autres flashs déclenchés.
* Le flash tenu loin n'éclaire pas devant l'objectif et renforce les contrastes de la photo.

Pour le bricolage, j'utilise du velcro autocollant pour la fixation sur l'APN, et un morceau de Tetra-Brick (boite de lait) pour faire miroir avec la face aluminisée. On peut faire plus sophistiqué avec du plastique souple, de la feuille d'alu et du scotch.

Précaution : il faut éviter de renvoyer la puissance du flash vers le flash avec une surface miroir placée devant à courte distance car cela peut provoquer une fusion locale de la fenêtre plastique du flash (excès de flux lumineux).

Avec les APN, il faut des cellules dédiées. J'ai des Swissflash de TechTonique qui m'ont l'air moyennement sensible. Il y aurait mieux, je crois que ce sont les Firefly3, quelqu'un pourrait il confirmer ?

La Firefly 3 est TRÈS sensible et gère les multi éclairs par auto apprentissage (NDLR : voir avis ci-dessus). Bien entendu, une fois mémorisé le nombre d'éclairs, elle reste dans cet état. Elle est tellement sensible qu'il vaut mieux être le seul photographe sous peine de vider ses accus très vite par déclenchements intempestifs. Son prix est musclé. Cf catalogue Expé. ATTENTION : La notice sur le DVD est en anglais et il faudrait la traduire. Autre défaut de la FF3 c'est d'être très sensible aux tubes néon... Mais ce n'est pas vraiment un problème en spéléo .

Dans l'absolu tu as raison, à condition que les cellules ne soient pas très sensibles. (ex : HAMA pas sensibles du tout et pas du tout adaptées à la spéléo (omni-directionnelles, sabot spécial faux-contact..., à moins de faire de la macro.) Les Firefly3 se déclenchent avec les infra-rouges, et la portée sous terre est annoncée de 500m... ça laisse rêveur, c’est peut-être exagéré dans les conditions où l'on bosse (le spéléo qui tient le flash a souvent sa lampe allumée donc la sensibilité est diminuée), mais on taquine sans problème les 50, 100 m ou plus. On y arrive même en méandres, sans vue directe entre la source et la Firefly3 (les infra-rouges se propageant assez bien).

Maintenant si on se trouvait malgré tout dans le cas que tu décris, c'est très facile de reprogrammer la cellule Firefly sous terre (ça prend 10 s au max). Pas besoin d'ouvrir le boitier. Pour reprogrammer (de mémoire) : pour ceux qui en ont, il faut appuyer sur "Fire", la LED devient verte, puis on appuie sur "mode/learn" pendant que la LED verte est allumée. La LED clignote rouge, on a 8 s pour lui claquer le flash de référence (et les préflashs qui vont avec). Donc pendant ces 8s, soit on prend en photo la cellule avec l'APN (la cellule enregistre le nombre de flash), ou bien on lui claque le flash avec le bouton test (la cellule enregistre 1 seul flash). C'est fini !

Sinon pour résoudre les problèmes de départ multiple, j'avais pensé au bricolage suivant :
Se servir de la Firefly et d'un flash asservi comme système maître pour commander tous les autres flashs. Il suffit pour cela de placer la cellule directement sur le flash de l'APN de manière complètement étanche et on se retrouve avec un baroudeur qui ne balance plus de près-éclair. Plus facile à dire qu'a faire, mais ça peut marcher.

Voici les adresses recueillies au cours de ce débat :

• http://www.caussade-speleo.com/ : Spéléo-club de Caussade (Lot)
• http://www.aaroncake.net/circuits/slave.htm : page perso de Aaron (en anglais)
• http://caves.org.uk/flash/ : UK Caving's Virtual Foyer (en anglais)
• http://wgbush.com/splncs/splncs23.pdf : Gary's Cave Corner (en anglais)
• http://members.misty.com/don/slave.html : Don Klipstein's Web Site, des bricolages électroniques (en anglais)
• http://www.fireflyelectronics.co.uk/ : Firefly Electronics, professionnel de l'électronique (en anglais)
• http://www.techt.ch/ : Techtonique société suisse de matériel spéléo électronique
• http://www.speleoprojects.com/html/fr/frame_content/catalogue/bits.html : Speleoprojects distributeur fabriquant de matériel
• http://www.expe.fr/synchro-flash-3-p1773.html : Expé distributeur fabriquant de matériel
  

FICHIERS .pdf (à télécharger) sur le thème « flash + cellule » :

Notice du Falsh esclave YONGNUO YN560-III
Comment régler un Olympus TG4 avec la cellule SwissFlash ?
Comparatif (sept 2013) des cellules de déclenchement
Fabriquer un flash esclave : article Elektor 2004
Modification d'une Firefly 2 : article Speleonics N°22, 2001